At last ! Le tube langoureux d'Etta James aurait été parfait pour accompagner le grand retour de Kate Middleton, dont il aura fallu attendre la première apparition officielle en 2014 jusqu'au mardi 11 février.
Comme en 2013, c'est à la National Portrait Gallery, dont elle assume le patronage depuis janvier 2012, que la duchesse de Cambridge faisait son grand retour public. Le 11 janvier 2013, on l'y voyait accompagnée du prince William, un mois après la révélation de sa grossesse, pour le dévoilement d'un portrait d'elle - controversé - par le peintre Paul Emsley. Cette fois, le musée londonien accueillait une belle collection de personnalités, dont l'actrice Liz Hurley et la championne olympique Katherine Grainger, à l'occasion du Portrait Gala 2014, une grande soirée de bienfaisance.
Jenny Packham, le retour... pour le retour d'une Kate scintillante
Si la belle Catherine jouait un an plus tôt la décontraction en exposant, le 19 février 2013, son début de baby bump dans une robe Max Mara lors d'une mission pour Action on Addiction qui constituait sa première sortie officielle de l'année, elle imposait mardi soir une élégance ultime, répondant de la plus brillante des manières au dress code de l'événement - "tenue de soirée et un soupçon d'étincelles". Pour le coup, Kate Middleton avait prévu un gros soupçon, en matière d'éclat, avec l'aide précieuse d'Elizabeth II : s'en remettant une nouvelle fois à la créatrice Jenny Packham, l'une de ses favorites lors des grandes occasions, qui la sublimait en l'occurrence grâce à une robe bleu nuit aérienne et élégamment décolletée déjà portée en octobre dernier, l'épouse du prince William arborait un sensationnel collier de diamants prêté par la reine. Et pas n'importe lequel : cette merveille des années 1930 signée Cartier et constituée notamment d'une longue chaîne de 38 diamants (originellement, il y en avait 46) entourant le coeur du bijou, elle l'avait reçue du Nizam d'Hyderabad en cadeau de mariage à l'occasion de ses noces en 1947 avec le duc d'Edimbourg.
Dans le V formé par le décolleté sombre de la robe et sur la peau légèrement bronzée de la duchesse de Cambridge, hâle rapporté de son séjour caribéen sur l'île Moustique en famille et avec son fils le prince George (mais sans son papa William, en plein dans ses études en gestion agricole à la fac de Cambridge), cette constellation scintillante était du meilleur effet...
D'une allure folle et décontractée comme toujours pour cette rentrée officielle plus de deux mois après son dernier engagement (le gala SportsAid fin novembre), Kate Middleton a pu découvrir au cours de la soirée pas moins de 200 portraits mystères au format carte postale créés anonymement par une sélection d'artistes (dont Grayson Perry, Julian Opie, Alex Katz) spécialement pour l'occasion et vendus à des fins caritatives. Elle a également pu, en compagnie du directeur de la National Portrait Gallery, Sandy Nairne, jeter un nouveau regard à son propre portrait signé Paul Emsley, qui la vieillit et a recueilli des réactions particulièrement mitigées. Elle a enfin pu observer près de 20 portraits de deux de ses aïeux, le docteur James Martineau, ami de la reine Victoria, et l'écrivain Harriet Martineau, dont 20 portraits se trouvent à la NPG après avoir été repérés par l'historien australien Michael Reed, celui-là même qui avait déjà fait des découvertes dans l'arbre généalogique de la duchesse.
Devant des invités tels que Liz Hurley, sculpturale dans une robe lamé or et toujours aussi magnétique, l'acteur Alan Rickman ou encore le photographe de renom David Bailey, qui inaugurait en début de mois avec Kate Moss son expo événement Bailey's Stardust, la duchesse de Cambridge, qui fêtait le mois dernier ses 32 ans et se fait rare depuis la naissance de son premier enfant, a salué dans son allocution de circonstance le "travail fantastique" de la galerie, qui fait sa "fierté". "Les réalisations de la galerie sont exceptionnelles. Elle possède la plus impressionnante collection de portraits au monde, et ses expositions uniques et brillantes ne manquent jamais de tous nous fasciner. Mais c'est bien plus qu'une attraction de renommée internationale pour les visiteurs, le rayonnement et les programmes de recherche en font l'un des foyers de l'étude importante de l'art du portrait", a-t-elle souligné.
Si elle s'est fait désirer en 2014, Kate Middleton devrait honorer un second engagement cette semaine, pour le compte d'un autre de ses patronages, The Art Room.