Kate Middleton, sûre de ses choix, ne s'est pas encombrée d'un styliste, au sein de l'escouade (assistants, coiffeuse, nounou...) qui les accompagne, le prince William et elle, dans leur tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie. Mais visiblement, le duc de Cambridge a son mot à dire, ou, du moins, ne se prive pas de dire ce qu'il pense...
Quand William challenge le look de Kate
Peut-être le fils du prince Charles avait-il mal digéré sa défaite cinglante de la veille, lorsque sa femme Catherine l'avait battu à plates coutures dans une course à la voile dans la rade d'Auckland... Compétiteur, le prince William, nargué par sa belle, avait toutefois pris sa défaite à la rigolade, criant au "sabotage", et le duel s'était fini dans la tendresse, les deux époux se prenant les mains et riant ensemble devant une foule conquise.
Toujours est-il que samedi 12 avril 2014, au sixième jour de leur tournée en Nouvelle-Zélande, le duc a émis quelques réserves sur la tenue de la duchesse. C'est l'intéressée elle-même qui l'a révélé à une spectatrice qui la complimentait sur son manteau Erdem vert menthe : "Je l'aime bien, mais William le trouve un peu trop pétant." N'en déplaise à son époux (et encore, on imagine que sa remarque était tout à fait anodine), Kate Middleton a signé un nouveau coup d'éclat lors de leur visite dans la région de Waikato, sur l'Île du Nord. Et une nouvelle étape dans le défilé de 32 tenues prévu pour cette tournée océanienne jusqu'au 25 avril en représentation de la reine Elizabeth II.
Après le rouge vif (Catherine Walker) du premier jour à Wellington, la robe en maille (Tory Burch) de la séance de jeu du prince George avec des bébés néo-zélandais, le bleu ciel (Alexander McQueen) des commémorations à Blenheim, la robe à fougère argentée (Jenny Packham) de la réception à la Maison du gouvernement, et la marinière de la sortie en mer à Auckland, Kate Middleton, malgré les réticences de William, a dégainé le vert menthe pétulant et une autre de ses signatures favorites - Erdem -, histoire d'éblouir dès son arrivée à l'aéroport d'Hamilton samedi.
Leur journée a débuté séparément : tandis que la duchesse de Cambridge partait pour l'hôpital pour enfants Rainbow Place, où sa venue a réalisé les rêves de jeunes malades, le prince William restait sur place pour visiter les locaux de la société Pacific Aerospace - son seul engagement en solo de toute la tournée. L'occasion, 48 heures après s'être mis aux manettes d'un avion de la Première Guerre mondiale appartenant au cinéaste Peter Jackson, de cultiver un peu plus sa passion pour les avions, de se hisser cette fois dans le cockpit d'un appareil à la pointe de la technologie, le Mark III P-750, et de confier sa frustration de ne plus voler assez à son goût (il a quitté en septembre 2013 son poste de pilote d'hélicoptère dans la RAF). Anecdote insolite, l'épouse du président de Pacific Aerospace, Joy Verissimo, témoignait au petit-fils d'Elizabeth II sa ferveur royaliste en arborant un legging... à l'effigie de la souveraine !
Les Cambridge à Cambridge, hystérie collective
Ce n'était rien comparé à l'hystérie qui attendait le duc et la duchesse de Cambridge pour leur visite conjointe, ensuite, dans la ville de... Cambridge (baptisée d'après un couin germain de la reine Victoria, 2e duc de Cambridge) : près de 15 000 personnes - pas mal pour une commune de... 18 000 habitants - en liesse leur ont offert leur premier vrai bain de foule "Down Under", les inondant de passion et de cadeaux. Si les partisans républicains ont été jusqu'à maintenant relativement discrets, les amoureux de la famille royale se sont manifestés d'une manière aussi éclatante que le manteau de Kate ! Ce que William et son épouse ont honoré en s'attardant longuement entre deux engagements auprès de tous ces gens qui les attendaient depuis des heures (certains campaient même depuis deux jours).
A Cambridge, le duc et la duchesse, qui portaient à la poitrine le coquelicot symbolisant le souvenir des soldats du Commonwealth tombés au champ d'honneur, étaient venus se recueillir au memorial de guerre, où ils ont respectueusement déposé deux roses rouges. Après quoi, profitant de la transition pour consacrer du temps au public, ils se rendaient à l'Avantidrome, le vélodrome national, pour inaugurer le site et rencontrer les médaillés olympiques des Jeux de Londres et assister à des démos de BMX.
A noter que la carrière de rugbyman du prince George de Cambridge est déjà sur les rails : après les confidences de William sur l'avenir de pilier de son bulldozer de fils, il a reçu en cadeau pour lui un mini-ballon de rugby (un petit vélo et un maillot au motif de l'emblème national lui ont également était offerts, à l'Avantidrome). Le costaud Georgie, qui "peut être un petit peu pénible par moments" selon l'aveu fait par Kate à une infirmière, va pouvoir laisser libre cours à toute son énergie.