Au coeur d'une semaine chargée, à un gros mois de son accouchement et de la naissance de son troisième enfant, la duchesse Catherine de Cambridge a eu le plaisir de retrouver un visage familier : le professeur Jacqueline Dunkley-Bent, sage-femme qui a oeuvré lors de la venue au monde du prince George et de la princesse Charlotte, faisait en effet partie des professionnels présents lors de sa visite au Collège royal des obstétriciens et gynécologues dont elle vient d'accepter le patronage, à Londres mardi 27 février. La chaleureuse étreinte des deux femmes en disait long sur les liens forts qu'elles ont noués et il y a fort à parier que l'épouse du prince William, qui a confié en repartant que "c'était super de voir Jacqui", serait heureuse de l'avoir à nouveau à ses côtés au moment de la délivrance. D'autant que son mari, lui, ne serait pas dans les meilleures dispositions, à l'entendre...
Poursuivant ses activités du jour à l'hôpital Guy's and St Thomas' et à l'hôpital pour enfants Evelina, où elle lançait le programme "Nursing Now" qui vise à assurer une meilleure reconnaissance du métier d'infirmier(e) et de le placer au coeur du processus décisionnel, Kate a en effet eu des mots étonnants au sujet de la manière dont le duc de Cambridge se prépare à l'arrivée d'un troisième enfant dans la famille. "William est dans le déni !", a-t-elle plaisanté lorsque deux jeunes parents de la même génération qu'eux, dont le bébé de 10 mois est en soins depuis sa naissance, l'ont félicitée pour l'heureux événement à venir. Vu le ventre très rond que la duchesse affiche maintenant, le papa de George et Charlotte de Cambridge a pourtant la réalité sous les yeux ! Peut-être angoisse-t-il un peu à l'idée de nouvelles nuits blanches et, d'ici quelques mois, du regain de bruit à la maison, alors que l'énergique George est scolarisé depuis peu.
Avec cette boutade (c'en était bien une, n'est-ce pas ?!), la duchesse Catherine a su briser la glace et mettre immédiatement à l'aise ces parents qui vivent une situation très éprouvante moralement : "Elle était très compréhensive, c'était évident qu'elle avait de l'empathie et qu'elle pouvait voir que les circonstances étaient très dures pour nous", a commenté le papa à propos de la bienveillance de Kate envers leur fille et eux-mêmes. Engagée dans un combat majeur pour la santé mentale, tout particulièrement celle des enfants et des mamans, cette rencontre a dû nourrir encore un peu plus sa motivation et ses convictions.
Elle a également affirmé sa considération pour le métier d'infirmier(e), évoquant son histoire familiale : "Cette campagne compte beaucoup pour moi, a-t-elle déclaré. Mon arrière-grand-mère et ma grand-mère étaient toutes deux des infirmières bénévoles. Elles ont appris sur le tas en travaillant avec le Détachement d'aide volontaire et la Croix-Rouge, quant aux soins et à la compassion que seules les infirmières peuvent parfois apporter."