Rares sont les fois où le prince William et Kate Middleton prennent la peine de répondre aux rumeurs les concernant dans les tabloïds... Mais lorsque Tatler, le magazine préféré de l'élite anglaise, dresse un long portrait peu flatteur de la duchesse dans son édition spéciale de juillet/août 2020, le couple sort les griffes. Les Cambridge seraient d'autant plus contrariés que l'article évoque une fois de plus leur supposée rivalité avec le prince Harry et Meghan Markle.
"Le récit de la dispute entre William et Kate avec Harry et Meghan touche une corde sensible, a commenté l'expert royal Duncan Larcombe à New magazine. William et Kate aimeraient que cesse la constante comparaison entre Kate et Meghan, où Kate est presque utilisée tel un bâton pour battre Meghan. Nous savons que William et Kate sont très sensibles au sujet des comparaisons avec Meghan."
En plus d'évoquer la dispute présumée de la duchesse de Cambridge avec Meghan Markle juste avant son mariage avec Harry en mai 2018, l'article intitulé Catherine The Great [Catherine, la Grande, NDLR] affirme que Kate Middleton serait "épuisée" par la charge de travail supplémentaire qu'a impliquée le Megxit et le départ des Sussex de la monarchie en début d'année. Le portrait critique également sa silhouette jugée trop filiforme et l'attitude de sa mère Carole Middleton, qui serait snob et intéressée.
Au lendemain de la publication du magazine, le 25 mai, le palais de Kensington a publié un rare communiqué dans lequel il dément les dires de Tatler : "Cette histoire contient une série d'inexactitudes et de fausses déclarations qui n'ont pas été présentées au palais de Kensington avant publication." Ce à quoi son rédacteur en chef Richard Dennen, vieil ami de Kate Middleton, a répliqué dans la foulée : "Le palais de Kensington savait qu'on préparait 'Catherine The Great' depuis des mois et nous lui avons demandé de travailler avec nous. Le fait qu'il nie l'avoir su est catégoriquement faux."
Les avocats des Cambridge ont ensuite envoyé des courriers à Tatler, menaçant de poursuites judiciaires s'il refuse de retirer l'article de son site internet. "S'ils sont prêts à lancer cette action en justice, cela indique clairement qu'ils ne tolèrent plus ces comparaisons ou que l'histoire est fausse, a ajouté Duncan Larcombe. C'est presque comme s'ils voulaient établir une limite (...). Ils ont engagé des poursuites judiciaires contre des publications avant, mais on peut compter les batailles juridiques sur une main. C'est une démarche inhabituelle."