À l'avenir, le clan Jackson, et Katherine Jackson en tête, s'y reprendra sans doute à deux fois avant de se tourner à nouveau devant la justice. Déboutée dans l'affaire du procès retentissant à l'encontre d'AEG, accusé par la célèbre tribu de négligence ayant mené à la mort de Michael Jackson (survenue le 25 juin 2009 des suites d'une surdose de Propofol), la matriarche de 83 ans est aujourd'hui condamnée à régler les frais judiciaires engagés par le géant des spectacles.
En charge du dossier, la juge Yvette Palazuelos vient en effet d'accéder à la demande d'AEG qui, blanchi à l'issue du procès en question, a réclamé à la tribu Jackson quelque 1,2 million de dollars de dommages, mais c'est de "seulement" 800 000 dollars que Katherine Jackson devra s'acquitter.
Pour rappel, la mère du défunt King of Pop avait décidé de poursuivre la célèbre société de production au nom de ses petits-enfants, Prince (17 ans), Paris (16 ans) et Blanket (12 ans), au motif que la mort de leur père aurait pu être évitée si AEG avait employé les "bonnes personnes". À ce titre, Katherine Jackson et son camp espéraient pouvoir tirer de ce procès entre 900 millions et 1,6 milliard de dollars, des sommes astronomiques voire ridicules selon les avocats de la défense.
Finalement innocentée en octobre dernier, AEG ne versera donc pas un seul centime aux Jackson, qui, malgré la défaite, ont tout de même choisi de faire appel. Mais voilà que six mois plus tard, nouveau coup dur avec cette deuxième sentence lourde. Néanmoins, Katherine Jackson peut se consoler : si la juge Yvette Palazuelos a validé la demande d'AEG, elle a, malgré tout, ordonné au géant des spectacles de réduire de 400 000 dollars la somme réclamée (à la base, AEG demandait environ 1,2 million de dollars).
Mais Katherine Jackson n'est pas au bout de ses peines. En parallèle, la grand-mère de Prince, Paris et Blanket voit en effet son rôle de cotutrice remis en cause par Debbie Rowe, la mère biologique des deux aînés du regretté Roi de la Pop. L'ancienne infirmière a fait part ces derniers jours de son intention de réclamer officiellement la garde des trois adolescents, arguant qu'ils n'étaient pas assez bien encadrés. Visiblement sûre de son coup, Debbie Rowe (tout juste fiancée), qui a préparé un argumentaire de choc pour faire face à la fronde du clan Jackson, se heurte néanmoins au refus de Prince lui-même qui n'a pas exactement envie de se retrouver sous sa tutelle.
"Prince est totalement dégoûté des intentions de Debbie d'aller devant la justice pour réclamer sa garde ainsi que celle de Paris et de Banket. D'abord, Debbie a été absente pendant de nombreuses années et Prince ne la considère pas comme sa mère. En ce qui le concerne, elle n'a été qu'une mère porteuse, a ainsi confié une source au site RadarOnline. Et ensuite, Debbie veut que les enfants viennent vivre avec elle à Palmdale, [...] ce qui impliquerait de les déraciner de leur environnement actuel, mettant ainsi en danger leur travail de longue haleine et leurs progrès en termes de stabilisation."