

À l'affiche de Fiston dès le 12 mars, Kev Adams est déjà partout. Cinq ans que le jeune humoriste parisien occupe l'espace médiatique, depuis les premiers succès retentissants de son spectacle The Young Man Show. Il est devenu l'idole du public adolescent, celui qui sait mieux que personne incarner les maux des jeunes et leur quotidien, à la maison comme à l'école, premières amours ou complexes physiques, n'a toujours pas quitté son personnage d'éternel ado. La recette d'un succès croissant, dira-t-on, malgré son dernier coup d'éclat - un selfie lors des César 2014, 48 heures avant le record d'Ellen DeGeneres aux Oscars - quelque peu critiqué.
Ce 11 mars, Libération lui offre même un portrait en quatrième de couverture. L'occasion de savoir qui se cache derrière ce jeune homme infatigable et bourré de bonnes ondes que l'on retrouve aussi sur scène avec son nouveau one-man show, Voilà voilà. On apprend ainsi par sa mère que le jeune Kev est "un très gentil (...) Petit, il offrait ses jouets pour se faire des copains", et qu'aujourd'hui, toujours aussi généreux, "il passe une heure et demie à signer de autographes et à faire des photos à son public à la fin de chaque représentation".
Habitant à Neuilly depuis l'enfance, Kev Adams traîne derrière ses boulets. Tout d'abord le cliché du banlieusard friqué. "Cinq dans un 90 m², même à Neuilly, j'appelle pas ça rouler sur l'or", explique le jeune homme qui ne manque pas de tempérer : "On n'a jamais manqué de rien, mais on n'a jamais eu plus que ce qu'on devait avoir." Ensuite, ses petits traumatismes hérités de l'école, où selon Libé, "ridiculisé par ses camarades qui le surnomment tantôt 'calculette' (rapport à l'acné), tantôt 'trident' (il a un temps porté un appareil avec trois bagues)".
Il a pris sa revanche, et aujourd'hui, on le voit en séducteur. Mais lui, actuellement célibataire si l'on en croit Libération, préfère les filles "discrètes". Quelques mois auparavant à la sortie du film Les Profs, Kev Adams confiait à Purepeople.com que le lycée n'avait d'intérêt à ses yeux que pour les filles qu'il croisait chaque jour, sa seule raison de se lever le matin, et sans trop broncher. Et Nora Arnezeder, sa nouvelle proie dans Fiston : "Secret défense, maintenant, elle est avec Orlando Bloom", semble-t-il ironiser alors qu'il a bel et bien flirté avec la divine Angélique. "Oh, juste deux trois bisous, un truc de tournage, pas un truc de vrais sentiments. Je me suis tellement convaincu que, pour le rôle, il fallait que je la kiffe, qu'au bout de deux jours, j'avais vraiment envie de l'embrasser", raconte-t-il, humble.