En septembre 2019, la presse américaine rapportait que l'homme qui accusait Kevin Spacey d'agression sexuelle était mort. Cet homme, identifié sous le nom John Doe [l'équivalent de Monsieur X aux États-Unis, NDLR] devant la Cour supérieure de Los Angeles, serait mort le 11 septembre dernier. À l'époque, très peu d'informations avaient filtré sur la raison du décès de la victime présumée, ni même sur sa réelle identité.
Ce masseur avait affirmé un an plus tôt que l'acteur de House of Cards avait eu un comportement déplacé pendant un soin en octobre 2016. Dans sa déposition, le plaignant avait ajouté qu'une fois sur place et après le début d'un massage, le comédien aurait pris sa main pour la guider sur ses "testicules".
Cette semaine, le bureau du procureur de Los Angeles a décidé d'abandonner les poursuites contre Spacey. Un représentant du procureur a déclaré : "Les allégations d'agressions sexuelles ne peuvent être prouvées sans la participation de la victime. De fait, les poursuites sont abandonnées", rapporte le site TMZ.
En 2017, l'acteur Anthony Rapp avait été le premier à accuser Spacey . Âgé de 14 ans au moment des faits, il expliquait que Kevin Spacey se serait jeté sur lui lors d'une soirée à New York. Il avait réussi à s'échapper en se réfugiant dans la salle de bains. Cette plainte avait été abandonnée pour cause de prescription.
En juillet 2019, c'est la plainte d'un jeune homme de 18 ans qui accusait l'acteur de l'avoir peloté dans un bar de Nantucket en 2016 qui a été abandonnée. Le plaignant a invoqué le Cinquième Amendement, c'est-à-dire le droit à ne pas témoigner contre lui-même, concernant des SMS qu'il aurait effacés.
Kevin Spacey n'est pas encore complètement mis hors de cause, car la police de Londres enquête toujours sur lui.