Le monde du cinéma français et la France tout simplement s'est réveillé le coeur empli de tristesse en fin de semaine. Dans la nuit du 3 au 4 octobre 2024 est mort le comédien, réalisateur, scénariste et dialoguiste Michel Blanc à l'âge de 72 ans. Il a succombé aux suites d'un choc anaphylactique, une réaction allergique à un médicament, qui a entraîné plusieurs malaises cardiaques dont il ne s'est pas relevé. Une terrible nouvelle qui a plongé dans le deuil ses proches et la troupe mythique du Splendid dont il était l'un des solides membres.
Les hommages ont afflué et le souvenir de son personnage culte, Jean-Claude Dusse, ont refait surface. Il en est un qui se prépare à grande échelle : ses obsèques. C'est sur le plateau du journal télévisé de TF1 ce dimanche 6 octobre que la date et le lieu de ses funérailles ont été annoncés. Anne-Claire Coudray a ainsi déclaré que l'événement se déroulera le jeudi 10 octobre à 14h en l'église Saint-Eustache dans le 1er arrondissement de Paris, majestueux lieu de culte de la capitale. Les innombrables personnalités du cinéma qu'il a croisées et aimées au cours de sa carrière feront certainement le déplacement pour cet adieu et pour soutenir la compagne de Michel Blanc, Ramatoulaye Diop.
Depuis une quinzaine d'années en effet, Michel Blanc partageait la vie de la styliste sénégalaise Ramatoulaye Diop, qui le tenait dans ses bras au moment où il s'est éteint, de manière très discrète, le choix revenant entièrement à Michel Blanc qui refusait de voir sa compagne réduite au rang de "femme de". Une femme qui ne travaille pas dans le milieu du cinéma mais de la mode puisqu'elle est styliste et a créé sa marque Dokke (qui signifie Dons).
Le couple n'avait pas d'enfant mais la question avait été posée, mais Michel Blanc a finalement renoncé à cause de son âge avancé. "Avec ma compagne je me suis dit : "Oui, peut-être", mais je me suis décidé trop tard. [...] D'un commun accord, on s'est dit que ce serait une folie. C'est peut-être mieux ainsi. Je n'aurais peut-être pas été un bon père. J'aurais transmis mes névroses, ce n'est pas la peine."