Cette fois, la princesse Victoria est du voyage ! C'est même elle qui mène la danse, en fait.
La princesse héritière du royaume de Suède, enceinte de cinq mois, a retrouvé son mari le prince Daniel le 2 novembre, à son retour des Etats-Unis, où il a mené à bien sa première visite officielle à l'étranger en solo. Un baptême du feu d'une dizaine de jours entre Washington, le Delaware et New york, chaperonné par le ministre des Affaires sociales suédois, qui l'épaulait dans le volet médical du déplacement.
Outre-Atlantique, le prince Daniel a été tel qu'on le connaît : chic, disponible, souriant et même volontiers taquin, l'ancien prof de fitness devenu prince de Suède par son mariage avec la princesse Victoria le 19 juin 2010 a fait forte impression tout en promouvant la gastronomie nordique comme clé du bien-être, en débattant sur les systèmes de soins et en s'exprimant sur le développement durable à l'occasion d'un congrès de la chambre de commerce américano-suédoise à New York pour lequel il était associé à sa belle-soeur la princesse Madeleine.
Sitôt le prince rentré du Pays de l'Oncle Sam, le couple héritier s'est reformé : Victoria et Daniel, dont le premier enfant est attendu pour mars 2012, prenaient part avec le roi Carl XI Gustaf, la reine Silvia et le prince Carl Philip à une conférence à la Riksbank concernant la santé de l'économie mondiale le 3 novembre.
Ce mercredi 7 novembre, la princesse Victoria, très jolie en prunce sous son manteau, et le prince Daniel entamaient leur visite de deux jours dans le comté de Västernorrland. Une arrivée sur place marquée par leur visite de Permobil, une des plus grosses entreprises au monde de fabrication de fauteuils électriques, de systèmes de transport et de communication, et d'aménagements à destination des personnes handicapées. Si le sujet en lui-même ne prête pas à rire, Victoria et Daniel ont eu le chic pour rendre le moment fun, provoquant l'hilarité de tout le monde : la princesse, dont le ventre de future maman commence sérieusement à se faire remarquer, savourait, toute ravie, le plaisir de se déplacer sans effort et en tout confort (va-t-elle acquérir un fauteuil pour son usage personnel à sa résidence du palais Haga, en vue des prochaines semaines ?), tandis que son mari faisaient le pitre, tantôt feignant de s'endormir "au volant", tantôt fier comme Artaban, comme un gamin dans une auto-tamponneuse. Sacré couple !