Oliver Hoare, l'un des hommes qui ont fait battre le coeur passionné de Lady Diana dans les dernières années de sa vie et qu'elle avait supposément poursuivi de ses ardeurs, est mort. Marchand d'art de son état, il s'est éteint à l'âge de 73 ans à son domicile dans le Sud de la France, des suites d'un cancer, révèle Sebastian Shakespeare, chroniqueur royal émérite du Daily Mail.
Passé par le prestigieux Eton College et par la Sorbonne avant de mettre ses talents au service de la maison Christie's, Oliver Hoare était un proche ami du prince Charles ; mais c'est surtout sa grande proximité momentanée, au début des années 1990, avec la princesse Diana, de seize ans sa cadette, qui a captivé la presse du coeur.
Bien qu'aucun des deux intéressés n'ait jamais formellement reconnu avoir entretenu une relation intime et que Lady Di ait démenti qu'il ait été autre chose qu'un "ami", il apparaît notoirement dans la liste de ses béguins de l'époque où son mariage avec le prince de Galles était "irrémédiablement cassé", pour paraphraser ce dernier. Avec, à la clé, quelques anecdotes étonnantes : Diana l'aurait ainsi fait entrer en douce, dans le coffre de sa voiture, au palais de Kensington, où il aurait été une fois découvert par les agents de sécurité, tentant de sa cacher derrière des lauriers à moitié nu au beau milieu de la nuit alors que l'alarme incendie s'était déclenchée.
La mère des princes William et Harry se serait enamourée d'Oliver au point de confier à Lady Bowker, veuve d'un diplomate, qu'elle "fantasmait d'aller vivre en Italie avec le beau Hoare". Mais ce dernier, marié à la Française Diane de Waldner et peu enclin à quitter femme et enfants, aurait tenté de réfréner ses ardeurs. En vain, puisque, selon des révélations du tabloïd News of the World en 1994, Diana, "accablée de chagrin" d'après les spéculations controversées (une grossesse et un avortement) de la biographe Lady Colin Campbell, aurait harcelé son domicile londonien d'appels intempestifs en 1992-1993. À la demande de sa femme, Oliver Hoare aurait sollicité la police, qui aurait associé la provenance de certains des 300 appels À la ligne personnelle de la princesse et d'autres à des cabines publiques du quartier du palais de Kensington. L'enquête avait par la suite été close "à la demande de M. Hoare". En 1995, Lady Di, dans sa fameuse interview explosive avec Martin Bashir dans Panorama, avait commenté ce sujet, admettant avoir "téléphoné quelquefois pendant une période de six à neuf mois, mais certainement pas d'une manière obsessionnelle". Elle avait également affirmé que le harcèlement téléphonique en question était en fait l'oeuvre d'un lycéen de 16 ans du Buckinghamshire et visait un des fils d'Oliver, scolarisés dans le même établissement. Beaucoup de bruit pour rien, en somme...
Si la princesse Diana a vécu des histoires de coeur passionnées, à la fin de sa vie, avec James Hewitt, Hasnat Khan et Dodi Fayed, d'autres relations, avec James Gilbey ou Will Carling par exemple, demeurent sujettes à beaucoup de fantasmes.