La bataille judiciaire qui oppose Laeticia Hallyday aux enfants du rocker, David Hallyday et Laura Smet, semble loin d'être terminée. Depuis presque deux mois, ces derniers contestent le testament laissé par leur défunt père et réclament un droit de regard sur l'album posthume à paraître - qui a cependant été livré le 22 novembre par l'artiste à Warner -, mais aussi le gel des biens de Johnny Hallyday, et particulèrement l'interdiction de la vente des propriétés des Marnes-la-Coquette et Saint Barthélemy qui ne faisaient néanmoins pas parties du fameux trust.
Alors qu'elle ne s'est pas encore exprimée publiquement, la veuve de Johnny est attaquée de toutes parts par tous les membres plus ou moins éloignés du clan David & Laura. Invité dans l'émission C l'hebdo ce samedi 31 mars pour évoquer l'héritage controversé de Johnny Hallyday, l'avocat de Laeticia, maître Ardavan Amir-Aslani, a pris la défense de sa cliente : "Elle est proche des premiers enfants de l'artiste. Ce n'est pas la marâtre que l'on essaye de présenter. Elle a tout fait, toute sa vie, pour faire en sorte que ces enfants-la restent dans le giron familial. (..) A des moments extrêmement difficiles de leur vie il n'y avait qu'une seule personne présente, c'était Laeticia."
Le magazine Le Point a été en possession de nombreux mails et textos entre Nathalie Baye et Laeticia à qui elle demandait de l'aide pour Laura ainsi que des SMS jusqu'aux dernières semaines avant la mort de l'artiste. Des SMS dans lesquels Laeticia les tenait très informés de l'évolution de la maladie et restait très confiante.
L'avocat a également confié à Ali Badou avoir essayé de prendre contact avec David et Laura "juste avant de recevoir les assignations". "Laeticia est une femme aimante, généreuse et qui partage. Je suis certain que si elle avait reçu un coup de fil, s'il y avait eu des demandes pour des objets ou des souvenirs, elle l'aurait fait bien volontiers" continue maître Ardavan Amir-Aslani. Il assure enfin qu'elle était "prête à faire tous les gestes possibles". Mais ça c'était avant "les lettres recommandées, les menaces et une assignation".
Toujours dans cet esprit de main tendue, Le Parisien nous apprenait samedi 31 mars 2018, que Warner Music est "prête à faire écouter l'ultime l'album du chanteur" à David et Laura mais "droit d'écouter ne signifie pas droit de regard". L'avocat de la maison de disques, maître Eric Lauvaux, regrette également que Warner Music soit prise en "otages d'un contentieux qui nous dépasse".