Lance Armstrong : Des possibles aveux qui pourraient l'envoyer en prison

Accusé puis reconnu coupable de dopage, Lance Armstrong a vu ses sept Tours de France lui être retirés, sans compter le bannissement de toutes les compétitions sportives et l'opprobre qui a suivi...

Et si le champion texan a toujours nié, il pourrait bien passer aux aveux si l'on en croit le site du très sérieux New York Times. La publication américaine avance en effet qu'une forte pression du board de sa fondation Livestrong (dont il a quitté toute responsabilité) et une envie de se remettre au sport le pousseraient à tout dévoiler.

Livrestrong pâtit en effet de la mauvaise image renvoyée par Lance Armstrong, alors que ce dernier ne supporterait pas l'idée de ne plus pouvoir faire de sport en compétition, et notamment en triathlon, compétition pour laquelle il se préparait depuis sa retraite. Selon le Times, le cycliste adepte de la provoc' aurait pris contact avec son entourage et des membres de l'Agence de lutte antidopage américaine (l'USADA), celle-là même qui avait mis à jour le vaste système mafieux de dopage mis en place par la star.

Lance Armstrong aurait ainsi rencontré Travis Tygart, le boss de l'USADA, qui aurait pour but d'établir un premier contact avec David Howman, le directeur général de l'AMA, l'Agence Mondiale Antidopage. Des révélations ni confirmées, ni infirmées par son avocat Tim Herman : "C'est à Lance de s'exprimer à ce sujet."

Mais si Lance Armstrong venait à avouer, les conséquences pourraient être bien lourdes. Il est en effet impliqué dans plusieurs affaires judiciaires, et des aveux pourraient accélérer les procédures. Mais surtout, il pourrait être poursuivi par le département de la Justice pour parjure. Il avait en effet juré devant un tribunal ne jamais s'être dopé. Aux États-Unis, mentir devant la justice est passible de prison, comme l'avait découvert à son époque Marion Jones, sprinteuse championne du monde passée par la case prison pour avoir avoué s'être dopée après avoir nié devant un juge la prise de produits stupéfiants. Sans compter les millions de dollars que pourraient lui réclamer sponsors et assurances...