Laurent Ruquier est un homme pressé et un boulimique de travail. Aux commandes de l'émission On va s'gêner sur l'antenne d'Europe 1, mais aussi d'On ne demande qu'à en rire et On n'est pas couché sur France 2, le journaliste ne se ménage pas. Il a d'ailleurs endossé une nouvelle casquette en août dernier : celle de codirecteur du théâtre Antoine. Malgré son emploi du temps de ministre, Laurent Ruquier a pris le temps de se confier dans Madame Figaro (en kiosques le 25 février 2012).
Il explique d'où lui vient cette frénésie du travail. Elle a été engendrée par l'éducation de son papa, son modèle. "Mon père était ouvrier et il a beaucoup travaillé pour nourrir sa famille", déclare-t-il. Il poursuit : "C'était un modèle d'honnêteté, de conscience professionnelle et d'éducation." Marqué donc par les valeurs de son père, son "héros", il a toujours voulu travailler dans un bureau ! "Je ne voulais pas avoir les mains sales comme mon père de retour de l'usine", explique-t-il.
Bosseur, méritant, Laurent Ruquier ne manque pas non plus d'humour (il a d'ailleurs la chance de rire tous les jours sur Europe 1 en compagnie de ses complices Isabelle Mergault et Pierre Bénichou) ! Ainsi, quand on lui demande quel est le secret pour le séduire, il déclare : "Sexuellement, par le physique. On cherche toujours ce que l'on n'a pas. Mon rêve, c'est Jude Law."
Laurent Ruquier, enthousiaste et talentueux, n'est pourtant pas son propre premier fan. Ainsi, lorsqu'on cherche à savoir ce qu'il aimerait changer chez lui, il répond :"Mon visage. Je me déteste physiquement." Un jugement très sévère de la part de celui qui cartonne tous les samedis soirs en deuxième partie de soirée sur France 2 avec On n'est pas couché. Mais cette honnêteté n'est guère surprenante, l'animateur n'ayant pas la langue dans sa poche.
Malgré tous ces succès, ce fan du Père Noël est une ordure, qui se définit comme quelqu'un de fidèle, a encore de nombreuses ambitions. Son prochain défi : "Une vraie comédie musicale, comme à Broadway." On a hâte de voir ça !
Interview à retrouver dans son intégralité dans Madame Figaro (en kiosques le 25 février 2012).