Une bien triste nouvelle vient de nouveau frapper le monde du septième art.
Après les décès hier, lundi 29 novembre 2010, du comédien Leslie Nielsen et du cinéaste Irvin Kershner, nous venons d'apprendre que l'un des plus dignes représentants de la comédie transalpine, le metteur en scène italien Mario Monicelli, s'est donné la mort, en se défenestrant de l'hôpital San Giovanni à Rome, où il avait était admis pour un cancer de la prostate.
Il était âgé de 95 ans.
Vittorio Gassman, Alberto Sordi, Ugo Tognazzi, Claudia Cardinale, Marcello Mastroianni, Toto, Silvano Mangano, Philippe Noiret, Bernard Blier... sont quelques-unes des icônes cinématographiques qu'il a dirigées.
Il débuta sa carrière comme critique de cinéma dans les années 30, avant de s'installer derrière la caméra, comme assistant-réalisateur durant les années de guerre.
Il connut son premier grand succès avec Gendarmes et Voleurs en 1951, mais c'est avec Le Pigeon et La Grande Guerre (Lion d'Or à Venise) qu'il reçut une reconnaissance internationale, à la fin des années 50.
Suivront Les Camarades, La Fille au Pistolet, et, en 1975, Mes Chers Amis, jalon incontournable de la comédie italienne. Il réalisa près de 65 films et reçut en 1991 un Lion d'Or d'honneur pour l'ensemble de son oeuvre.
Il était un fervent opposant à la politique de Silvio Berlusconi et avait filmé les émeutes du sommet du G8 qui se tenait à Gênes en 2001.
R.I.P.