Héroïne de la série franco-suédoise Jour polaire de Canal+, diffusée à partir de ce 28 novembre, Leïla Bekhti a accepté de se faire tirer le portrait par Libération. L'actrice de 32 ans revient sur son parcours et évoque le couple qu'elle forme avec son mari, le Prophète Tahar Rahim, qu'elle a rencontré en 2008.
"Je suis pudique, lui aussi. Mais je pourrais en parler des heures. Très sincèrement, je me suis toujours dit : 'Jamais de la vie un acteur.' Tahar aurait pu être boulanger, ça n'aurait rien changé. Je suis avec lui pour ce qu'il est. Je respecte sa pudeur, ses valeurs, sa discrétion et son talent d'acteur", confie Leïla Bekhti. Pas question pour elle de poser en couple sur les tapis rouges ou pour un magazine : "Tu me vois dans un magazine, poser en peignoir et servir le thé à mon mari ?" Pourtant, entre eux, c'est du solide. L'égérie L'Oréal se sent d'ailleurs prête à fonder une famille, comme elle l'avait dit à Grazia l'an dernier.
Jour polaire nous emmène au coeur de l'été arctique, à Kiruna, ville suédoise du cercle polaire, où a été perpétré le meurtre violent et mystérieux d'un citoyen français. Kahina Zadi, capitaine française de l'Office central pour la répression des violences aux personnes, est immédiatement dépêchée sur place afin de mener l'enquête avec la police locale et plus particulièrement avec le procureur Anders Harnesk.
Le tournage s'est déroulé en Laponie, une expérience humaine extraordinaire pour la comédienne césarisée qui a surmonté le problème du soleil permanent, éblouissant même la nuit. Pour Le Figaro, elle revient sur une autre épreuve : les mini-moustiques très agressifs que sont les knotts : "Je n'ai pas acheté de Mygg, la crème que tous les Suédois ont pour se protéger. Or, avec les knotts, les produits antimoustiques parisiens, c'est de la rigolade ! J'ai vécu l'horreur. Surtout quand on a tourné dans les marais. J'étais couverte de boutons. Je me suis tellement grattée que j'ai fait une surinfection."