Ignorant les retombées médiatiques dantesques de l'ouverture du procès Noos, lundi à Majorque, la reine Letizia d'Espagne participait comme prévu, mardi 12 janvier 2016, à la réunion de travail de début d'année de la Fondation espagnole d'aide à la lutte contre la toxicomanie, dont elle est présidente d'honneur - rôle qu'elle a hérité en septembre dernier de sa belle-mèren la reine Sofia. Sa seule occupation de la semaine au programme...
Au lendemain de l'audience préliminaire du procès de l'année en Espagne, qui voit l'infante Cristina sur le banc des accusés en même temps que son époux Iñaki Urdangarin, lequel encourt jusqu'à près de vingt ans de prison pour détournement de fonds et autres délits, l'épouse du roi Felipe VI reprenait le fil de ses activités "ordinaires" en 2016, entre audiences et réunions. Celle avec la Fundación de Ayuda contra la Drogadicción (FAD), présidée par Ignacio Bayón, lui a permis de s'enquérir des actions prévues par l'association en matière de prévention de la consommation de drogue et des comportements à risque, en cette année qui marquera le 30e anniversaire de sa création par Manuel Gutiérrez Mellado, disparu en 1995.
Six jours après la reprise des activités royales, cette sortie était vraisemblablement la seule de toute la semaine pour Letizia, superbe dans un tailleur bordeaux griffé Felipe Varela porté avec un manteau rose tendre : le roi Felipe VI n'ayant officiellement rien de prévu (tandis que son père le roi Juan Carlos Ier se déplace les 13 et 14 janvier au Guatemala pour l'investiture du nouveau président), l'agenda du couple royal pour les jours à venir est tout simplement vide. Hasard ou coïncidence, cela lui évite d'avoir à se présenter devant les médias en pleine tempête du procès Noos... Mais les débats ne font que commencer et devraient durer de longs, de très longs mois.