La famille royale d'Espagne est bien abîmée, entre le roi Juan Carlos Ier en partie invalide, qui se prépare à une nouvelle opération de la hanche le 21 novembre, et son gendre Iñaki Urdangarin, dont les biens ont été saisis pour couvrir sa caution dans l'affaire de détournement de fonds de l'Instituto Noos, mais Felipe et Letizia tiennent bon.
Proéminents d'une manière générale, et à plus forte raison depuis que le souverain est convalescent suite à son opération du mois de septembre, le prince et la princesse des Asturies honoraient ensemble, lundi 4 novembre 2013, un nouvel engagement, en prenant part au 15e anniversaire du journal La Razon.
Régénérés par leur escapade en Andalousie avec leurs filles Leonor et Sofia lors du week-end de la Toussaint, le prince Felipe et la princesse Letizia, toujours à l'aise dès qu'il s'agit de s'immiscer dans le milieu journalistique dont elle fut une protagoniste avant de rejoindre la famille royale, comptaient parmi pas moins de 3 000 invités réunis au siège du quotidien nationaliste et royaliste, à Madrid. Le chef du gouvernement Mariano Rajoy, son prédécesseur José Luis Zapatero ou encore Jose Maria Aznar, qui s'apprête à devenir grand-père à nouveau, aussi, à l'instar de nombre de personnalités du monde politique, culturel ou économique. En revanche, l'infante Cristina et son mari Iñaki Urdangarin, qui sont désormais installés en Suisse, à Genève, n'en étaient pas, alors qu'ils étaient revenus à Barcelone fin octobre pour le mariage du fils du patron de Grupo Planeta, propriétaire de La Razon.
Le couple princier, très attendu, a eu droit à un véritable bain de foule. Rayonnante, très élégante avec ses cheveux ondulés, Letizia d'Espagne a charmé unanimement avec un look à la fois pro et festif : pantalon de tailleur noir, top blanc et vestes à paillettes. Sa rencontre avec Belen Esteban, animatrice télé hypermédiatique et chouchou de la presse people, a beaucoup retenu l'attention.
Au lendemain de cette grande fête, la princesse des Asturies, en top rose et veste chinée, réapparaissait pour inaugurer le 1er Congrès international contre la violence de genre, initiative conjointe de plusieurs associations, dont le thème concernait les "nouvelles formes de violence".