Le talent de Letizia d'Espagne pour passer avec une aisance remarquable de l'ombre à la lumière, du retrait au premier plan, n'est plus à démontrer. Mardi 14 février, c'est avec une sobriété étudiée qu'elle a pris part à une réunion de la Fédération espagnole des maladies rares (ERDF) à Madrid, qu'elle accompagne depuis 2008 et pour laquelle elle s'est déjà mobilisée à une vingtaine de reprises. La prochaine fois sera sans doute le 1er mars 2012, à l'occasion de la Journée mondiale des maladies rares.
Jeudi 16 février, comme l'occasion se prêtait plus volontiers à une touche d'exubérance, la princesse des Asturies s'est fait remarquer en portant, sous un petit cuir (le froid ne l'atteint plus ?), une robe rose fuchsia pétante à manches trois-quarts, ceinturée de noir histoire d'intensifier plus encore la couleur. De quoi obliger son mari et complice, le prince Felipe, à dégainer un de ses fameuses cravates roses.
Le prétexte à cette audace chromatique était leur sortie officielle pour l'inauguration du 31e Salon international d'art contemporain de Madrid (ARCOmadrid), qui se tient dans la capitale ibérique du 15 au 19 février. Le couple princier était accompagné de la maire de Madrid Ana Botella, du ministre de l'Education, de la Culture et des Sports José Ignacio Wert, et de plusieurs ambassadeurs, représentant les programmes d'échange mis en oeuvre avec des galeries et institutions étrangères. La salon madrilène s'efforce aussi d'encourager la réunion des musées du monde et de construire une passerelle avec les établissements d'Amérique latine. Des oeuvres de plus de 3000 artistes provenant de 215 galeries à travers 29 pays sont présentées au public dans le cadre de la manifestation. Et pendant que Letizia les observait attentivement, c'est elle que beaucoup scrutaient !