"Je fais confiance à la vie !" C'est avec cet état d'esprit que Lorie Pester est apparue sur le plateau de Ça ne sortira pas d'ici mercredi 26 février 2020. Invitée par Michel Cymes à se confier sur l'endométriose, la chanteuse et comédienne de 37 ans assure rester optimiste en dépit des conséquences fâcheuses que sa maladie a sur son quotidien.
Parmi elles figure notamment la prise de poids, que l'ex-vedette de Demain nous appartient semble avoir du mal à vivre. "Le poids, on est obligés, là ? Non, mais parce qu'à cause d'un traitement hormonal pour une maladie connue, j'ai pris quelques kilos. J'ai 5 kilos que je n'arrive plus à perdre", a-t-elle regretté. En outre, lorsqu'il ne s'agit pas de transformations physiques forcées, ce sont de vives douleurs au ventre qui viennent ébranler sa joie de vivre. D'autant plus que, lorsque celles-ci surviennent, elle est contrainte de rester alitée. "Je ne suis pas chochotte, mais là, je suis obligée de caler mon planning en fonction de ces jours-là. Il y a deux jours dans le mois où je ne mets rien parce que je sais que je serai couchée. (...) Je peux pas... Alors que je ne suis pas du tout, du tout douillette, et là non c'est impossible !"
Consciente des lourdes difficultés qu'elle rencontrera pour tomber enceinte en raison de l'endométriose, Lorie a envisagé de faire congeler ses ovocytes. Problème, la France ne la juge pas "assez malade" pour pouvoir bénéficier de cette pratique, à son grand désespoir. C'est donc vers l'Espagne qu'elle s'est tournée où "on trouve 40 000 cliniques". "On ne sait pas où aller, on ne sait pas quoi faire", explique-t-elle sur le plateau de France 2. Heureusement, son entourage a pu lui conseiller un établissement fiable dans lequel elle s'est rendue. Elle raconte : "C'est assez prenant parce que c'est des piqûres quotidiennes d'hormones pendant 12 jours, on a des examens à faire, des prises de sang, des échographies qu'on doit faire pendant deux-trois jours, qu'on doit envoyer à la clinique. Et quand la clinique nous dit 'Ok, c'est bon, c'est maintenant', on a 24 heures pour aller en Espagne se faire opérer. Donc il faut pouvoir partir de chez soi : si on a une famille, son boulot, c'est pas forcément pratique... Et puis ça coûte cher d'aller là-bas : les trains, les avions. C'est pas donné à tout le monde et c'est une injustice !", s'est-elle indignée. Reste à espérer pour elle un dénouement heureux à l'image d'une autre victime de l'endométriose, Laetitia Milot.