Nouvelle venue dans l'industrie musicale, Lou Doillon s'apprête à défendre son album intitulé Places, le 7 décembre, au festival Transmusicales de Rennes. Le 26 décembre, c'est au cinéma qu'elle fera son grand retour dans le film Un enfant de toi, réalisé par son père Jacques Doillon. Une actualité chargée et un parcours en dents de scie que retrace le magazine Cosmopolitan. On y découvre notamment ses périodes de vache maigre et son étonnement de ne pas voir le succès pointer le bout de son nez.
Si l'on en croit Cosmo, il arrive encore aujourd'hui à Lou Doillon d'éprouver quelques difficultés à remplir son compte en banque, mais ce n'est rien par rapport aux années passées. La chanteuse et actrice a connu des périodes où l'argent manquait : "À une époque, elle a même été fichée à la Banque de France parce que les impôts bloquaient ses comptes", rappelle Cosmopolitan. Lou Doillon dit qu'elle est la fille du "mauvais père", une façon de rappeler qu'elle ne bénéficie pas de l'héritage de Serge Gainsbourg, le premier mari de sa mère Jane Birkin. Pour subvenir à ses besoins, elle se tourne vers le mannequinat. Elle est la première de sa famille à investir ce domaine, ce dont elle est assez fière. C'est ce qu'elle confiait cet été aux Inrockuptibles : "Le mannequinat m'a sauvé la vie car j'avais besoin de bouffer et d'élever mon fils", le petit Marlowe (9 ans), dont le père est le musicien Thomas-John Mitchell.
Très souvent ramenée à son statut de "fille de", Lou Doillon, 30 ans, a eu beaucoup de mal à atteindre le succès dans ce qu'elle entreprenait alors que, dans le même temps, sa demi-soeur Charlotte Gainsbourg faisait un carton. "Pourquoi tout ce que touche Charlotte se transforme en or, quand tout ce que je touche se transforme en rouille ?", demandait-elle à sa mère. Une période délicate faite de castings volontairement sabordés. "Je crois que je voulais éviter tout risque de carrière. Je n'étais pas forcément faite pour être actrice. Cela entraîne tellement d'angoisses : le vieillissement, le miroir de soi-même, la compétition avec les autres filles", dit-elle. D'autant plus qu'elle n'a pas le culte de la personnalité. "Et puis je n'ai pas besoin d'être aimée et regardée pour avoir envie de vivre".
"Lou Doillon fait le point", article à retrouver dans l'édition de janvier 2013 du magazine "Cosmopolitan"en kiosques depuis le 4 décembre 2012.
"Un enfant de toi", de Jacques Doillon, en salles le 26 septembre 2012.
Lou Doillon au festival Transmusicales à Rennes le 7 décembre 2012.
Thomas Montet