Dans l'affaire qui l'oppose à LA Triumph, qui vend des vêtements d'une autre griffe aussi appelée Material Girl depuis 1997, Madonna vient d'être déboutée par une cour américaine après avoir tenté de faire valoir qu'elle détenait les droits sur la marque de commerce Material Girl, en raison de sa chanson à succès du même nom de 1985.
En août 2010, LA Triumph déposait une requête à l'encontre de la star devant le tribunal, stipulant qu'elle commercialisait une ligne de vêtements appelée Material Girl depuis 1997. "Mon client vend depuis 1997, sous le nom de Material Girl, une ligne de vêtements dans les mêmes points de vente et la même gamme de prix que la collection lancée par Madonna, qui n'a donc pas le droit de commercialiser sa marque sous le même nom et dans les mêmes endroits", avait alors déclaré l'avocat de L.A Triumph.
En 2010, Madonna sortait tout de même sa griffe en collaboration avec sa fille Lourdes Leon, du même nom, Material Girl. Commercialisée sous ce nom, la première collection de Madonna, à destination des jeunes filles et avec pour égérie Taylor Momsen, puis Kelly Osbourne, a été très exposée dans les magasins Macy's.
Si le groupe LA Triumph craignait que la notoriété de la star ne nuise à leur recours, il doit être aujourd'hui agréablement surpris. "L'argument de la partie défenderesse voulant que Madonna ait créé la marque Material Girl grâce à ses performances ne peut être accepté en vertu de la loi", a tranché le juge californien S. James Otero. Il a même ajouté : "Le fait d'interpréter une chanson ne crée pas une marque de commerce." Madonna fera-t-elle appel de cette décision ?
Anoter que ce n'est pas la seule vieille plainte contre laquelle la popstar va devoir se battre : un (autre) juge vient d'estimer recevable celle de l'ancienne voisine de Madonna, Karen George, qui s'était plainte de nuisances, dénonçant la transformation de l'appartement de la star en véritable salle de répétition : musique à tue-tête, bruits sourds et murs qui vibrent, un vrai calvaire quotidien, selon la demandeuse. Et le juge Louis York, de la cour suprême de Manhattan, l'a entendue, déclarant que "l'une des fonctions premières d'une résidence est de fournir un abri protégeant ses occupants du monde extérieur et leur permettant de penser, d'entretenir des rapports et de se reposer en paix". Raison pour laquelle il a refusé de classer le dossier sans suite. Les avocats de Madonna ont du boulot !
Chloé Breen