Maïwenn, 'Mon roi' à Cannes: Une histoire de coup de foudre avec Vincent Cassel

Quatre ans après avoir reçu le Prix du Jury Polisse dans un grand moment d'émotion, Maïwenn reviendra sur la Croisette en mai prochain avec Mon roi. En compétition au Festival de Cannes 2015, cette sélection est une vraie surprise pour la jeune cinéaste qui ne s'y "attendait pas du tout", pensant même au contraire que les rumeurs "allaient porter malchance".

Jointe par Europe 1, Maïwenn, qui représentera le sexe féminin côté français avec Valérie Donzelli (elle aussi en Compétition avec Marguerite et Julien), a réagi avec humilité à l'annonce de la sélection. "C'est ma première interview, je suis encore dans le montage, c'est difficile de parler du film alors que l'on n'a aucun recul", a affirmé la réalisatrice. Propulsée sous le feu des projecteurs avec son triomphe à Cannes 2011, la belle a mis un peu de temps avant de se replonger dans le travail. "Moi je suis bien dans mes baskets par rapport à ça, c'est-à-dire que j'ai du mal à dire que j'aime mes films mais je n'ai aucun problème à dire que j'ai progressé", assure-t-elle.

C'est sans pression qu'elle ira à Cannes ("c'est déjà tellement énorme à chaque fois d'être reconnue", glisse-t-elle) avec son équipe, et notamment ses deux acteurs, Vincent Cassel (qui sera présent trois fois à Cannes, avec Tale of Tales et Le Petit Prince) ainsi qu'Emmanuelle Bercot (qui aura fait l'ouverture avec son film La Tête haute). Pour Europe 1, elle précise un peu les objectifs de son film : "J'ai vraiment voulu parler du couple, de la rencontre, du coup de foudre jusqu'à une certaine fin, un certain niveau d'émotion, explique l'ex-femme de Luc Besson. Je pense avoir fait une histoire sur le couple en règle générale et pas sur cette histoire de couple." Au synopsis, Mon roi sera le récit d'une femme en rééducation, qui se souvient de son idylle avec un séducteur escroc. Shanna Besson, la fille de Maïwenn âgée de 22 ans, a d'ailleurs signé la première image officielle du film révélée après la sélection cannoise du long métrage.

Christopher Ramoné