La princesse Mako a pris le large de la famille royale du Japon. Et quelques mois après avoir dit adieu à ses titres royaux, la fille aînée du prince héritier Akishino campe sur ses positions. Pas question pour elle de se faire acheter par le gouvernement de son pays. Elle vient en effet de refuser un paiement de 1,3 millions de dollars. Une somme versée traditionnellement par le gouvernement aux femmes royales ayant perdu leur statut royal lorsqu'elles se marient, rapporte People. La princesse Mako du Japon est actuellement bénévole au Metropolitan Museum of Art.
Une nouvelle vie qu'elle a entamée à New York depuis quelques mois. En épousant le roturier, son amour d'université, Kei Komoro, elle a dit adieu à ses titres royaux. Dans la Big Apple, la jeune femme de 30 ans travaille au sein de la collection d'art asiatique du MET et a notamment participé à la préparation d'une exposition de peintures inspirées de la vie d'un moine du XIIIe siècle qui a voyagé à travers le Japon pour introduire le bouddhisme.
L'ancienne princesse du Japon, qui a pu compter sur le soutien de sa cousine la princesse Aiko du Japon, possède en effet toutes les qualifications pour ce poste puisqu'elle est diplômée de l'Université chrétienne internationale, là où elle a rencontré son époux Kei Komoro. Elle en est ressortie avec un diplôme en art et patrimoine culturel, après y avoir également étudié l'histoire de l'art à l'Université d'Édimbourg (Écosse) et celle de Leicester (Royaume-Uni). "Elle est qualifiée et gère probablement des pièces de la collection. En général, c'est un travail qui demande beaucoup de préparation et signifie souvent passer beaucoup de temps à la bibliothèque", a fait savoir une ancienne conservatrice du MET. De son côté, son époux travaille au sein d'un cabinet d'avocats à Manhattan. Le couple vit à seulement quelques minutes musée de la cinquième avenue.