Rachida Dati, 45 ans, ancienne ministre de la Justice issue d'une famille de douze enfants, a toujours nourri une relation particulière avec Malika, l'aînée de sa fratrie. Mardi 12 juillet, elles seront toutes deux à l'antenne d'Europe 1 entre 9h30 et 11h, dans C'est de famille, émission animée tout l'été par Ariane et Béatrice Massenet. L'occasion de lever le voile sur leur relation empreinte de connivence, sur leurs souvenirs et leur mode de fonctionnement. Extraits de ce qui vous attend demain, révélés par le magazine Femme Actuelle.
La députée européenne, maman de Zohra, 2 ans et demi, a beau avoir effectué un parcours remarquable en droit et politique (qu'elle raconte dans son livre Rachida Dati - Fille de M'Barek et de Fatim-Zohra. Ministre de la Justice), elle a toujours été une rebelle, tandis que Malika, l'enfant parfaite et chérie de ses parents. A propos de sa soeur, la maire du VIIe arrondissement de Paris a lancé : "Ils l'ont un peu sacralisée. Elle n'a jamais reçu de claque de sa vie !" Malika, quant à elle, relate la vivacité parfois un peu pesante de Rachida : "A cause d'elle, on a été renvoyées de plusieurs colonies de vacances. J'avais honte de l'avoir comme soeur."
A propos du décès de leur maman, Zohra, disparue en 2001 des suites d'un cancer, elles ne l'ont pas géré de la même manière. "Tout s'est arrêté. J'ai eu le sentiment de perdre le mode d'emploi de la vie. J'ai parfois plus l'impression de survivre que de vivre", déclare Malika, alors que sa soeur ne s'affirme pas "dans la survie". "J'étais avec elle quand elle est partie. Il n'y a pas un jour où elle n'est pas dans ma vie", ajoute-t-elle.
Concernant le rapport qu'entretient toute la famille avec la notoriété de Rachida, sa soeur raconte que tous n'ont pas peur de s'exprimer quant à ses choix ou ses actes. "Quand ça part en vrille, je lui dis toujours. Je lui envoie un petit texto. Rachida a toujours accepté l'avis familial."
Pour conclure, la politicienne, aux côtés de Jean-François Copé dimanche 10 juillet lors d'un meeting (une réunion en présence des parlementaires qui le soutiennent) organisé à Maussane, dans les Alpilles, évoque forcément l'arrivée de sa fille. Sa maman lui avait déclaré de son vivant : "Mon grand drame, c'est de te laisser sans enfant. J'aimerais que tu aies une petite fille qui t'aime comme je t'aime." ainsi, l'ex-garde des Sceaux poursuit : "Cette petite est arrivée comme un cadeau du ciel. Mais je ne savais pas comment l'annoncer à mon père. Je me sentais un peu perdue." C'est donc Malika qui s'est faite porte-parole de la nouvelle. S'il est resté de marbre au début, il a ensuite évidemment craqué pour sa petit-fille. "Papa aurait voulu que je me marie et que je sois conventionnelle. Mais au fond, il est très content que je sois une femme libre."
Pour information, avant de rejoindre Maussane dès l'aurore, elle était de passage samedi soir à Saint-Tropez, aux côtés de son amie Caroline Benaïm, présidente de l'association la Maison de Fati (qui lutte contre la maladie du Noma). Elle était marraine du dîner de charité organisé sur la plage de Nioulargo. La vente aux enchères a permis de récolter 98 000 euros pour l'association, lui permettant ainsi de financer pendant un an le fonctionnement de l'établissement inauguré en mars dernier au Burkina Faso. Le but est de pouvoir sauver 100 000 enfants chaque année, car cette maladie est curable.
Retrouvez l'entretien de Malika et Rachida Dati en intégralité demain sur Europe 1 dès 9h30.