Face aux machines marketing des studios, Sacha Baron Cohen use et abuse de tous les tours pour assurer la promotion de sa comédie The Dictator avec Anna Faris.
À l'écoute des attentes des Français à la veille des élections présidentielles, le comique américain avait préparé un discours de félicitations pour François Hollande, élu président de la République devant Nicolas Sarkozy. Il a ainsi payé son respect à "François Hollandaise et sa victoire sur un nain" avant de dévoiler l'autre discours, en cas de petite victoire du président sortant.
Mais Sacha Baron Cohen ne s'arrête plus. Invité sur le plateau du Saturday Night Live, l'amiral général Aladeen a cité quelques succès de son pays, comme You've Got Mailbomb, Abducting Sarah Marshall et The 14 Years Old Virgin. Une suite de jeu de mots qui renvoient aux comédies romantiques Vous avez un mess@ge (You've Got Mail) avec Tom Hanks et Meg Ryan, Sans Sarah, rien ne va (Forgetting Sarah Marshall) avec Jason Segel et 40 ans, toujours puceau (The 40 Years Old Virgin) avec Steve Carell.
Déterminé à récolter une pluie de critiques positives, le dictateur montre les deux pouces sectionnés de Roger Erbert, célèbre journaliste américain connu pour noter les films qu'il aime avec two thumbs up ("deux pouces en l'air").
Mais pour être sûr de convaincre l'audience, il amène en direct un prisonnier influent, attaché et caché derrière une cagoule : Martin Scorsese. Menacé, le cinéaste explique que The Dictator est un très bon film, tandis que le tyran lâche que voir Aviator (2004) au cinéma a été un supplice. La rencontre peut paraître étonnante, mais Sacha Baron Cohen a été l'acteur de Martin Scorsese dans Hugo Cabret (2011), couronné par cinq Oscars.
The Dictator sort le 20 juin, mais devrait encore faire parler de lui d'ici là.