Dans son nouveau livre, Se taire, Mazarine Pingeot évoque notamment l'emprise qu'un homme peut réussir à exercer sur une femme. L'occasion pour la romancière de 44 ans de faire part de son propre ressenti et de parler de son couple.
Évoquant cette volonté d'écrire sur l'emprise masculine, la romancière a déclaré à Gala avoir été "traversée par l'atmosphère politique qui règne depuis quelques années", tout en portant "une attention particulière au mouvement #MeToo". Elle a notamment été inspirée et touchée par les témoignages d'amies qui ont été victimes de comportements déplacés. Ce sujet, elle n'hésite d'ailleurs pas à l'évoquer avec ses enfants, Astor (13 ans), Tara (11 ans) et Marie (9 ans), dont le père est son ex-mari le réalisateur et producteur Mohamed Ulad-Mohand. Des enfants déjà très "au fait de tout cela" grâce, notamment, à l'école. "Au collège, les adolescents ont aussi désormais des cours sur l'égalité des droits ou la question de la misogynie", assure-t-elle. De quoi faire de la jeune génération celle qui saura respecter les femmes.
Mazarine Pingeot, qui évoque également un viol dans son livre, prend la peine de préciser qu'elle-même n'a jamais été "agressée en tant que femme" et que, en amour, elle a mûri au point de ne pas subir volontairement ou pas l'emprise de l'autre. "Je suis engagée dans une relation hyper équilibrée", dit-elle. Elle a épousé en 2017 le diplomate Didier Le Bret. "Avant j'étais contre le mariage, je n'en voyais pas l'intérêt. Mais c'est un moment génial. (...) Et puis, quand on a des familles recomposées, ce qui est notre cas, le mariage pose quelque chose, ça structure un peu. Pour les enfants, c'est pas mal. Mais je ne veux pas être prosélyte", dit-elle.
L'interview de Mazarine Pingeot est à retrouver dans Gala, dans les kiosques le 29 août 2019.