Donald Trump l'a clairement dit, il ne paiera pas pour la sécurité du prince Harry et de son épouse, Meghan Markle. Depuis leur départ de la famille royale, les Sussex avaient mis les voiles à Vancouver avec leur fils de 10 mois, Archie. Depuis quelques jours, ils sont partis à Los Angeles, confirmant ainsi les rumeurs d'un éventuel déménagement (plus ou moins) permanent en Californie.
Dimanche, le président américain a assuré que les États-Unis ne paieraient pas un centime pour la protection du couple royal. "Je suis un grand ami de la reine et du Royaume-Uni. On disait qu'Harry et Meghan, qui ont quitté le Royaume, allaient vivre au Canada. Maintenant, ils ont quitté le Canada pour les États-Unis, mais on ne paiera pas pour leur sécurité. Ils doivent payer !", a-t-il écrit avec son éternelle franchise, le 29 mars 2020.
Un tweet acerbe qui n'est pas resté sans réponse. Dans un communiqué, le duc et la duchesse de Sussex ont affirmé "ne pas prévoir de demander au gouvernement américain d'assurer leur sécurité". "Des arrangements financés de manière privée ont été pris", est-il notamment assuré. Le prince Harry (35 ans) et Meghan Markle (38 ans) prévoient de devenir "financièrement indépendants" après avoir quitté leurs titres de membres senior de la famille royale en janvier dernier. La date officielle du "Megxit" est fixée au 31 mars 2020.
Ce n'est pas la première fois que la sécurité de Meghan et Harry fait débat. Le fait qu'ils n'appartiennent plus aux hauts rangs de la famille royale pose des problèmes inédits. Le gouvernement canadien s'était retrouvé dans la même situation. Leur statut leur donnait droit à une protection internationale, mais depuis leur départ, personne ne veut avoir à régler la facture évaluée à 20 millions de livres par an. Si on sait désormais que leur sécurité sera assurée par une société privée, on ignore malgré tout qui la finance.