C'est un passage de sa vie qu'elle souhaiterait sans doute oublier : quelques mois après son mariage avec le prince Harry, alors qu'elle semble au top de sa popularité, Meghan Markle commence à être régulièrement la cible de tabloïds qui la décrivent comme une diva et s'attaquent à elle à chaque sortie officielle, critiquant ses gestes ou ses manières en la comparant quasiment en permanence à sa belle-soeur Kate Middleton.
Mais la jeune femme ne semble pas tout de suite se rendre compte de tout cela, selon ses confidences dans le documentaire en six parties que Netflix consacre au couple. "J'étais toujours dans cette illusion que personne ne croirait les tabloïds, se souvient-elle, émue. C'est un tabloïd quoi ! Puis on a fait un bain de foule à Liverpool, et il y avait un groupe de femmes et l'une d'entre elles m'a dit 'Ce que tu fais à ton père, ce n'est pas bien !'. C'est la première fois que je me suis dit : 'Oh mon dieu, les gens y croient vraiment'. Et ça m'a profondément remuée."
La jeune femme commence alors à sombrer et pense même au suicide. "Je me disais : 'Si je ne suis plus là, tout va enfin s'arrêter'. Et c'était le plus effrayant, car c'était une pensée tellement lucide", raconte-t-elle. A l'époque, la jeune femme ne parle déjà plus à son père, Thomas Markle, car celui-ci aurait organisé une fausse paparazzade au moment de son mariage.
C'était très sombre
Sa mère, Doria Ragland, est en revanche très présente et témoigne, pour la première fois, de ce moment difficile lorsqu'elle a vu sa fille sombrer. "Je me souviens qu'elle me l'a dit. Qu'elle avait voulu attenter à sa vie. Et cela m'a vraiment brisé le coeur parce que je savais... Je savais que c'était mauvais, d'être constamment torturée par ces vautours se souvient-elle, en larmes. C'est son âme qu'ils picoraient, au point qu'elle ne veuille même plus être ici. Ce n'est pas facile à entendre, pour une mère. Et je ne pouvais pas la protéger, Harry non plus".
Le prince Harry, quant à lui, est à ses côtés pendant cette période difficile. Mais si, pour lui, "les mensonges, c'est une chose" à laquelle "on finit par s'y habituer lorsqu'on vit dans cette famille", voir sa femme dans cet état lui a rappelé des scènes difficiles de son enfance.
"Ce qu'on lui faisait et l'effet que ça avait sur elle... Stop, assez de douleur, assez de souffrance. Personne ne voit ce qui se passe derrière les portes fermées. A l'époque où ma mère était à l'arrière des voitures, allant à des engagements en pleurant et où on mon père disait 'On arrive', en 30 secondes, elle essuyait ses larmes, se maquillait un peu, et la porte s'ouvrait et elle souriait devant les flashs", raconte-t-il, encore touché.
Un témoignage complété par celui de ses amies, qui ont-elles aussi vues la jeune femme dans un état difficile : "C'était très sombre, comme si elle était en train de disparaitre au fond d'elle-même", témoigne notamment l'une d'entre elles. "Je ne l'avais jamais vue comme ça. C'était dur et c'est dur d'en parler. J'ai eu très peur", raconte une autre. Remise sur pied après son départ pour les USA, l'ex-actrice va désormais beaucoup mieux et axe beaucoup de ses projets sur la santé mentale. Histoire que d'autres ne souffrent pas comme elle...