La bataille entre Mel Gibson et son ex Oksana Grigorieva, c'est un peu votre saga de l'été en version glauque... Bien malin qui pourra prédire l'issue de ce conflit, précisément suite aux récents évènements.
Si Oksana Grigorieva possède des enregistrements de Mel Gibson hurlant des horreurs, si Oksana prétend être une femme battue, si Oksana détient des preuves d'avoir été frappée le 6 janvier dernier suite à une altercation avec l'acteur, il semblerait que le camp adverse ait aussi de quoi l'inquiéter.
Hier, Blair Berk, l'excellente avocate de Mel Gibson, est allée à la rencontre du juge pour lui exposer les preuves qui rendraient les enregistrements irrecevables par une cour de justice. Visiblement, elle a fait beaucoup plus fort, car le porte-parole du shérif - qui dirige déjà une enquête contre l'acteur pour violence, menaces de mort, et mauvais traitement sur enfant - a déclaré que des accusations d'extorsion ont été portées, et que le bureau du shérif allait enquêter. Il faut comprendre qu'Oksana Grigorieva est, à son tour, dans la ligne de mire des enquêteurs.
Selon le site américain TMZ, le clan Mel Gibson a des "preuves irréfutables" qu'il y a eu chantage et tentatives d'extorsion. Oksana dément avec véhémence ces accusations.
Enfin, deux nouvelles preuves viennent alimenter les accusations de violence conjugale. Après la photo des dents d'Oksana, voilà que RadarOnline publie celle de leur bébé Lucia, âgée de 2 mois au moment des faits. Oksana a toujours déclaré que lorsque Mel l'avait frappée (par deux fois, à la mâchoire et à la tête), elle tenait le bébé dans les bras.
Cette nouvelle photo montrerait un petit bleu sur le menton de l'enfant. Preuve pour Oksana que Mel Gibson a aussi blessé le bébé (voir la photo ici).
Il existerait également des radios de la jeune femme, en date du 8 janvier, prouvant qu'elle a souffert d'une légère commotion cérébrale, suite aux coups portés par la star de Braveheart.
Pour l'instant, le bureau du shérif enquête sur le couple terrible. Gibson a été entendu hier par les enquêteurs du service de protection de l'enfance. Viendra ensuite le moment de rendre les rapports d'enquête au juge, qui décidera des poursuites à lancer à l'encontre de l'un ou de l'autre.