Mélanie Laurent sera à l'affiche, le 20 avril prochain, du long métrage Et soudain, tout le monde me manque, le nouveau film de Jennifer Devoldere, qui retrouve pour l'occasion l'actrice qu'elle avait déjà dirigée dans son précédent film Jusqu'à toi.
A cette occasion, le magazine L'Express Styles (qui vient de perdre sa rédactrice en chef adjointe Anne-Laure Quilleriet) a hissé la jolie blonde en couverture de son numéro de la semaine du 13 au 19 avril. Une édition spéciale consacrée à l'écologie, un thème cher au coeur de la star de 28 ans. C'est d'ailleurs par-là qu'a débuté son interview sans langue de bois. Extraits.
"Depuis que j'ai rencontré de vrais militants, je ne peux absolument pas me définir ainsi. Ce sont des gens courageux qui passent leur vie à défendre une cause en avançant parfois millimètre après millimètre. Je suis très admirative devant ce don de soi. Moi, à côté, je ne suis qu'une actrice bobo", a confié celle qui a fait un voyage "fondamental" en Indonésie en 2007 avec Greenpeace, constatant avec désolation les ravages de la déforestation.
A propos du rôle qu'elle a joué en 2009 aux côtés de Kofi Annan, ex-secrétaire général de l'ONU, en vue du Sommet de Copenhague (une grande campagne musicale pour l'environnement avait été organisée), elle a expliqué : "J'étais chargée, avec lui, de faire pression sur les États quant aux dangers des gaz à effets de serre. Il m'avait choisie parce que j'étais la seule qui se marrait sur la photo de groupe des 60 artistes qui reprenaient Beds Are Burning. Kofi Annan trouvait que je donnais une image souriante de l'écologie". Si elle s'engage au quotidien malgré la difficulté de la tâche - "C'est très contraignant d'être écolo, pas rigolo du tout !" -, Mélanie reste également humble, et a révélé qu'elle le faisait parce qu'elle pouvait également se le permettre.
Celle qui publiera son album En t'attendant le mois prochain (produit par elle-même, sans maison de disque), a évoqué la religion au travers de ses rôles cinématographiques. "J'incarne une jewish girl dans Beginners, de Mike Mills, un film américain indépendant comme je rêvais d'en faire (sortie le 15 juin). Mes grands-parents maternels sont juifs, mais je n'ai pas été élevée dans la religion. J'ai été classée parmi les dix meilleures juives de l'année aux États-Unis, c'est flippant, moi je ne veux pas du tout rentrer là-dedans."
Pour conclure, elle a expliqué à quel point son rôle de maîtresse de cérémonie du prochain Festival de Cannes lui tenait à coeur. "Je suis folle de joie que Gilles Jacob m'ait choisie. Et, en général, rien ne me fait peur ! Je rigole... n'oubliez pas de mettre 'rires' entre parenthèses."
Nous avons hâte de la découvrir en princesse sur la scène du Palais des Festivals...