Elle est entrée dans le monde des livres par la petite porte en déposant sur une plateforme d'auto-édition son livre Tout le bleu du ciel, qui raconte le voyage d'un jeune homme frappé par la maladie d'Alzheimer. C'était il y a seulement six ans. Pour la romancière Mélissa Da Costa, cela doit sembler une éternité tant sa vie a changé depuis. Cette année, devant les Musso, Dicker ou Lévy, elle est tout simplement l'auteure la plus lue de France !
Alors qu'elle vient de publier son septième ouvrage, Tenir Debout, où l'on retrouve des thèmes qui lui sont chers : amour, maladie et résilience, Mélissa Da Costa, qui a donné naissance en février dernier à son deuxième enfant, a accepté d'ouvrir les portes de sa maison à nos confrères de Ouest France...
Celle qui a grandi près de Mâcon, en Saône-et-Loire, a désormais posé ses valises en région parisienne, mais dans un lieu préservé, loin du tumulte. C'est en effet dans la célèbre vallée de Chevreuse, au sud de la capitale, que réside Mélissa Da Costa, son mari, et leurs deux enfants. Au coeur d'un parc naturel boisé, vallonné et traversé de nombreuses rivières, elle a trouvé son refuge : une maison "spacieuse et agréable (...) mais relativement simple" écrivent nos confrères, qui évoquent tout de même la présence d'une piscine dans le jardin...
Selon Ouest-France, la demeure, si elle est le lieu de travail de l'écrivaine de 34 ans, est surtout le terrain de jeu de ses deux enfants : tapis d'éveil, hamac et beaucoup de jouets, il y a tout ce qu'il faut pour occuper son fils aîné, âgé de trois ans, tandis que le plus jeune, un garçon lui aussi, préfère les bras de sa maman...
La journaliste qui a eu la chance de visiter la maison en présente la décoration, ou les objets originaux qui l'ornent. Notamment une maquette de van, que les lecteurs de Tout le bleu du ciel reconnaîtraient comme étant celui dans lequel les héros du livre voyagent. Des fleurs séchées, restes des nombreux bouquets qu'elle reçoit, notamment de son éditrice, parsèment aussi les étagères de la maison. Autres originalités, des petits cadres qu'a confectionnés sa belle-mère pour mettre en lumière les couvertures des livres désormais célèbres de Mélissa.
"Près de la cheminée", écrivent nos confrères, "repose un gros tas de feuilles". Il s'agit en l'occurrence des épreuves du livre qu'elle vient d'achever et dont son grand fils se sert comme de papier brouillon. Ses livres, elle les écrit à l'étage de la maison dans un bureau décoré de façon très classique, éclairé par une baie vitrée. On y trouve des photos de ses enfants bien sûr, mais aussi des petits objets souvenirs, comme des galets peints offerts par les lecteurs, comme si Mélissa n'était pas encore tout à fait habituée à son statut d'auteure de best-sellers.
Elle en convient d'ailleurs dans Ouest France : "Romancière numéro un, ce n'est pas ma vie de tous les jours. Je cloisonne ces deux parts de moi-même : d'un côté, la mère de famille ; de l'autre, la romancière dans sa petite bulle. J'ai parfois tendance à oublier que j'écris et que c'est mon métier."
Un métier qui implique quelques obligations, notamment pour cette rentrée littéraire -qui devrait marquer le retour à la télévision d'une figure très connue. Même si Melissa avoue se sentir bien dans ce petit havre de paix bucolique, ce lieu "assez rural" où elle se réjouit de connaître tout le monde à l'école primaire, elle le promet, en septembre, elle sera de retour sur la scène. "Comptez sur moi : je vais jouer le jeu", jure-t-elle. "J'ai hâte de revoir mes lecteurs et de retourner à l'agitation."