Les effets de la liquidation du groupe Quinta Industries et de ses filiales LTC, SIS et Scanlab et Duran Duboi, menaçant la post-production d'une soixantaine de films, pourraient être maîtrisés. Le Centre national de la cinématographie vient d'annoncer que 31 des longs métrages ont "d'ores et déjà vu leur situation résolue positivement", "tandis que 28 autres font l'objet d'échanges avancés avec le liquidateur" et "pour 5 films, les travaux pourront s'achever sans difficultés au sein des sociétés du groupe Quinta Industries restant en activité durant les prochaines semaines, quelle que soit l'issue des procédures judiciaires".
Une annonce rassurante face à une situation dramatique pour le cinéma français. Au mois de décembre, la Fédération des industries du cinéma (Ficam) avait été jusqu'à écrire au président de la République Nicolas Sarkozy, pour le sensibiliser sur les faits. En effet, le groupe Quinta Industries et ses filiales LTC, Duran Dubois, SIS et Scanlab sont chargés de la post-production de nombreux films. Leur liquidation a donc mis en péril leur sortie et leur avenir, passant d'une trentaine d'oeuvres concernées au double en quelques jours.
Toutefois, on ne sait pas ce qu'il advient de la proposition de la filiale française de Film Funds, une société californienne, de reprendre le groupe Quinta Industries et une partie du personnel. Une réunion aura lieu le 6 janvier concernant la situation des salariés, et une nouvelle rencontre de concertation avec les organisations professionnelles du secteur se tiendra le 9 janvier, ajoute l'AFP.La liste des longs métrages concernés est bien longue et comprend de grosses productions telles que Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté, La Vérité si je mens 3 et Les Infidèles.