L'oisiveté n'aura été que de courte durée. Au lendemain même du lancement officiel de Michael Jackson ONE, nouveau spectacle hommage à Michael Jackson concocté par la prestigieuse compagnie Cirque du Soleil, des éléments accablants étayant la thèse du penchant pédophile du Roi de la pop (décédé en 2009) ont été révélés par le journal anglais Sunday People.
Quatre ans après sa mort, Michael Jackson continue décidément de faire les gros titres et cela n'est vraisemblablement pas près de s'arrêter. Tandis que le procès contre la société de spectacles AEG court toujours, la machine des accusations d'agressions sexuelles de la part du chanteur culte vient d'être relancée. Dans sa dernière édition, le Sunday People met en effet en lumière de nombreuses preuves confidentielles (enregistrées sous le nom de code CADCE MJ-02463 et CR 01046) qui démontrent que Michael Jackson aurait déboursé pas moins de 27 millions d'euros pour obtenir le silence de 24 petites victimes et de leur famille.
D'après le Sunday People, ces documents secrets datant de 1989 et transmis par la police au FBI ont été amassés par le détective privé Anthony Pellicano (homme de confiance de Liz Taylor, grande amie de Michael Jackson) dans le but justement de protéger le King of Pop d'éventuelles poursuites. Comptes rendus, cassettes audio, retranscriptions de conversations téléphoniques, témoignages recueillis auprès des proches : un lourd dossier qui fait état des agissements pédophiles du chanteur lors, entre autres, des nombreuses soirées "pyjama" organisées avec de jeunes enfants (mini-acteurs, danseurs américains et même enfants d'un scénariste célèbre dont le nom n'a pas été dévoilé) dans le tristement célèbre ranch de Neverland.
Obtenus par la police en 2002 avec l'interpellation d'Anthony Pellicano, accusé de d'avoir placé des stars américaines sous écoutes illégales et mis en détention, ces éléments n'ont étonnamment pas été pris en considération lors du procès pour actes de pédophilie dont Michael Jackson a été blanchi en 2005.
L'existence de tels documents a néanmoins été démentie par l'ancien avocat du chanteur, Tom Mesereau. "Le FBI n'a jamais eu la main sur ce dossier qui accuse Michael Jackson d'avoir abusé 24 jeunes enfants, tout simplement parce que cela ne s'est jamais passé. [...] Croyez-moi, s'ils avaient eu de telles informations, ils s'en seraient servis dans le procès de 2005", a-t-il assuré au site Radar Online.
Mais au même moment, le chorégraphe australien Wade Robson, qui lors d'une interview télé a accusé Michael Jackson d'attouchements sexuels, appuyait ces déclarations, assurant, selon le site TMZ, avoir été obligé d'installer une alarme dans sa chambre afin de le prévenir si quiconque s'en approchait.
Voilà qui risque de ne pas arranger le cas de Paris Jackson, la fille de feu le Roi de la pop. Déprimée depuis la mort de son père, l'adolescente de 15 ans a tenté, début juin, de se suicider. Toujours hospitalisée, elle vient par ailleurs tout juste de donner des nouvelles par la voix de sa mère biologique Debbie Rowe. "Ma fille m'a demandé de vous remercier tous fortement pour vos pensées, vos prières et votre soutien. Elle est forte comme son père", a en effet tweeté l'ancienne infirmière.
Si Paris Jackson se remet doucement mais sûrement, la jeune femme, soignée à l'hôpital UCLA de Los Angeles (où son père est décédé) s'est néanmoins vu refuser un transfert vers un autre centre médical. Selon TMZ, Debbie Rowe aurait été à la recherche d'un établissement pour accueillir Paris mais celui qu'elle avait choisi (situé aux confins de l'Utah) aurait refusé d'accueillir la jeune fille afin de se préserver de l'assaut éventuel de photographes. En attendant, Paris Jackson reste "coincée" à l'UCLA où, d'après TMZ, elle est actuellement soignée dans l'unité destinée aux patients victimes de troubles alimentaires - mal dont elle n'est pas vraiment atteinte.