Plongé dans le coma depuis une semaine et son terrible accident de ski survenu le 29 décembre, Michael Schumacher est victime d'un terrible traumatisme crânien. Un cerveau qui par le passé a déjà souffert.
C'est le quotidien populaire allemand Bild qui révèle l'affaire. Alors que les circonstances de sa chute ne sont toujours pas clairement établies, Bild explique dans son édition du samedi 4 janvier que le cerveau de Michael Schumacher avait déjà été endommagé lors d'une chute à moto le 11 février 2009 à Carthagène alors qu'il effectuait des essais en Superbike.
Il avait alors lourdement chuté, ce qui lui avait valu une commotion cérébrale et deux vertèbres fracturées. Une information confirmée par le professeur Johannes Peil, médecin personnel du septuple champion du monde de Formule 1 et directeur de la clinique du sport de Bad Nauheim. Selon lui, un épanchement sanguin était apparu car l'artère vertébrale gauche avait été touchée. Le sang s'était répandu jusque dans le cervelet, qui joue un rôle important dans la motricité. Une situation qui avait contraint le champion à renoncer à un retour chez Ferrari.
Une chance dans son malheur, car les conséquences auraient pu être bien plus grave si l'artère droite, bien plus grosse, avait été touchée. "Michael avait eu la chance que l'artère droite soit intacte après son accident de moto, ce qui n'est apparemment pas le cas cette fois", dit celui qui serait aujourd'hui du côté de Grenoble auprès de la famille et qui craint de graves séquelles pour Schumi.
Par ailleurs, le procureur de la République à Albertville, Patrick Quincy, a indiqué à l'AFP qu'un point serait fait "en milieu de semaine" avec les gendarmes chargés de l'enquête : "Nous tiendrons avec les gendarmes en charge de l'enquête une conférence de presse sur l'état d'avancement de la procédure, cette semaine, à une date qui sera communiquée dans les 24 heures. Cette conférence de presse se tiendra au palais de justice d'Albertville. Dans l'attente, nous demandons à ce que ne soient plus diffusées de fausses informations sur des propos que j'aurais tenus, ou sur les éléments et les suites de l'enquête. Les membres de la famille Schumacher demandent aussi à ce que soient préservées leur tranquillité, ainsi que la nature des communications et des échanges qu'ils peuvent avoir avec leurs proches."