Alors qu'il poursuit sa longue convalescence chez lui à Gland, commune suisse du canton de Vaud, Michael Schumacher reçoit régulièrement la visite de celui qui l'a soigné à Grenoble après son terrible accident de ski survenu le 29 décembre 2013. Jean-François Payen, chef du service anesthésie-réanimation au CHU de Grenoble, donne des nouvelles de la légende de la Formule 1 et revient sur Les conditions de son hospitalisation.
S'il confirme que Schumi est bien sorti du coma, il explique dans les colonnes du Parisien qu'il faudra "être patient" : "On est dans une échelle de temps qui va de un à trois ans. À son domicile, il se trouve dans des conditions très favorables pour faciliter sa récupération. Et le fait qu'il soit dans son environnement familial peut l'aider." Le professeur Jean-François Payen s'est rendu plusieurs fois à son chevet après son départ du CHU, d'abord à l'hôpital de Lausanne où il avait été transféré, puis à son domicile de Gland.
Et d'insister sur la présence et le rôle de Corinna Schumacher au côté de son époux, dans le long chemin qui attend le septuple champion du monde vers la rémission : "C'est quelqu'un qui a une volonté de faire avancer son mari qui est en tout point extraordinaire. Elle a eu tout de suite conscience de la gravité de la situation et du long chemin qu'elle a à parcourir avec lui. Elle est lucide et va tout faire, tout donner, pour que son conjoint puisse avancer."
Pour Le Parisien, il revient également sur les conditions d'hospitalisation de Michael Schumacher au CHU de Grenoble, où tout a été dit, de son placement dans une chambre VIP à l'attention particulière qui lui a été accordée du fait de sa célébrité. Ce que réfute le professeur. S'il reconnaît que "des mesures de sécurité ont été prises", il assure que Schumi "a été traité comme n'importe quel autre patient, dans les choix thérapeutiques, dans les décisions que l'on a prises". Michael Schumacher était au service réanimation "aux côtés d'autres patients". "Nous n'avons pas de chambre VIP", assure-t-il.
L'entretien avec le professeur Jean-François Payen est à retrouver en intégralité dans Le Parisien de ce jeudi 23 octobre