C'est bien loin du registre comique auquel il a habitué ses fans depuis près de deux décennies que Michaël Youn fait son retour dans Le jour où j'ai brûlé mon coeur. Réalisé par Christophe Lamotte et prévu pour une diffusion sur TF1 le 5 novembre prochain, la fiction-événement raconte l'enfer (et l'histoire vraie) d'un lycéen de 16 ans, Jonathan Destin, qui, poussé à bout par ses camarades, s'immole par le feu pour tenter de mettre fin à ses jours.
Un sujet grave autour du harcèlement scolaire que Michaël Youn prend très au sérieux. Dans un entretien accordé cette semaine à nos confrères du magazine Gala, le comédien de 44 ans a admis qu'il s'agissait d'un sujet qui lui tenait beaucoup à coeur, lui qui est papa d'une petite Seven (7 ans) née de son histoire d'amour avec Isabelle Funaro. "Je suis père de famille. Même si elle n'est pas à proprement victime de harcèlement scolaire, ma fille (...) est déjà rentrée plusieurs fois de l'école en larmes, parce qu'elle est un peu différente, parce qu'elle est un peu plus lente que les autres", a-t-il confié.
En classe de CE1, Seven (qui a pour grand frère Sean, 18 ans, le fils qu'a eu Isabelle Funaro avec Pascal Obispo) est une petite fille comme toutes les autres qui a ses sensibilités, ses préférences. "Il y a des domaines dans lesquels elle excelle, tout ce qui est créatif. Et puis, il y a des matières qui requièrent beaucoup de concentration, et c'est moins son domaine. Je sais que l'école peut être un microcosme assez cruel", a-t-il poursuivi.
Se revendiquant comme un "papa cool", Michaël Youn a expliqué qu'il s'était beaucoup inspiré de son propre père qui a toujours "eu une façon très honnête de communiquer avec les gens sans forcément imposer son autorité". C'est cette image qu'il tente de renvoyer à sa fille et à son beau-fils. "Je compense car je suis souvent absent avec tous mes tournages. Quand je rentre, je ne leur fais pas subir mon autorité. De toute façon, je ne crois pas à la discipline et aux cris. Je hausse très peu la voix, j'essaie d'expliquer, d'écouter, de les responsabiliser comme mon père l'a fait avec moi. Je pense aussi que tout peut être ludique dans une famille, même les contraintes", a-t-il conclu.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Michaël Youn dans le magazine Gala en kiosque le 31 octobre 2018