Fake news, bad buzz et clash, trois mots qu'on ne pensait pas associer un jour à Michel Cymes et Jean-Pierre Foucault, et pourtant... Les deux hommes ont réglé leurs comptes par téléphone, comme l'a indiqué le médecin le plus célèbre de France à nos confrères de Puremédias.com.
Tout est parti d'un mot, "grippette", que Michel Cymes n'a d'ailleurs même pas prononcé. Nous sommes en pleine crise du coronavirus, les Français sont inquiets, le docteur tente d'expliquer ce qu'il se passe de façon objective et fait, comme il le dit lui-même, avec les informations qu'il a. Mais voilà, Twitter s'est un jour emballé. Le Covid-19 ne serait qu'une grippette pour l'ex-présentateur du Magazine de la santé. Fake news, il n'a rien dit de tel, comme il l'explique à nos confrères : "Dans Quotidien, je crois que c'était le 10 mars, je dis ce n'est pas une grippette c'est une grippe plus cognée. On est loin de ce qu'on m'a attribué. Je me demandais d'où c'était parti et en fait c'est parti d'une députée européenne qui n'avait pas apprécié qu'un soir, à la télévision, je dise que ce n'était pas le moment de faire des polémiques, que les Français étaient inquiets, que ce n'était pas la peine de leur faire croire qu'on leur avait caché des choses et que c'était irresponsable de la part d'une responsable politique. Elle n'a pas apprécié et elle a fait un tweet, Cymes a dit grippette, et hop c'est parti."
C'est retombé dans les oreilles de Jean-Pierre Foucault, qui a alors poussé un coup de gueule sur C8 dans l'émission Ce soir chez Baba, jugeant scandaleux de dire que ce virus était comme un autre. La star de TF1 demandait même à Michel Cymes d'être "méticuleux dans le choix des mots, et dans le choix des silences". De la fake news est né un bad buzz... Pire encore, Michel Cymes a été blessé. Alors, il a appelé l'animateur et a tiré les choses au clair.
Le règlement de comptes a eu lieu par téléphone, comme l'explique le doc à Puremédias.com : "Jean-Pierre Foucault, j'ai beaucoup d'estime pour lui et surtout, c'est quelqu'un de très mesuré et de très calme. Il avait vraiment été assez agressif avec moi. J'ai téléphoné et il m'a dit : 'Je sais pourquoi vous m'appelez.' Je lui ai dit : 'Jean-Pierre, je suis touché par ce que vous avez dit sur moi. Sous-entendu que j'ai minimisé la crise, que je n'avais pas à dire ce que j'avais dit. Je voudrais savoir ce que vous me reprochez exactement.' Il était devant son ordinateur et il m'a dit : 'On m'a envoyé une sorte de best of de vos propos. Je vais les regarder pendant que je vous parle.' Avant de regarder la vidéo, il me dit : 'Vous avez dit le mot grippette, je trouve ça très grave de votre part.' Je lui ai dit : 'Ok, dites-moi où j'ai dit ça.' Il regarde la vidéo et à la fin de la vidéo, il me dit : 'Vous ne l'avez pas dit, je suis désolé.' Il avait été tellement convaincu, influencé par ce qu'on lui avait dit, qu'il avait fini par réagir à des choses que je n'avais pas dites."
Fin du clash.