En pleine convalescence après avoir été admis en urgence le 3 décembre à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, Michel Polnareff a officiellement quitté l'établissement. Vendredi 16 décembre, le médecin du chanteur, le Dr Philippe Siou, a confirmé sur le plateau de la chaîne BFMTV que son patient était sorti de l'hôpital jeudi 15 décembre après avoir été soigné pour une embolie pulmonaire et un "état d'épuisement total". "On peut considérer qu'il est guéri. Il est sorti dans la plus grande discrétion de l'hôpital américain hier soir. Il est guéri, mais il n'est pas totalement remis. Il est parti en convalescence, il est très fatigué", a déclaré son médecin traitant. Le Dr Philippe Siou a par ailleurs ajouté que le célèbre interprète de On ira tous au paradis, âgé de 72 ans, était contraint au repos pendant plusieurs semaines. Selon nos informations, l'artiste se rétablit actuellement au calme en Normandie.
Les mises en cause l'ont particulièrement accablé
"Il a été très fatigué par deux choses : la première, par la maladie, comme je l'ai dit. C'était une maladie avec un pronostic vital donc ce n'était pas neutre. Ensuite, par toutes les polémiques et mises en cause qu'il a dû assumer depuis son lit d'hôpital et qui l'ont particulièrement accablé", a-t-il expliqué, confiant que l'état moral de Michel Polnareff était "mauvais" en raison des "accusations dont il a été victime", mais aussi de "son état de santé" qui "continue de l'inquiéter".
Que les fans se rassurent toutefois, celui qu'on surnomme l'Amiral n'a pas de séquelles de ses récents problèmes de santé. "Grâce à des thérapeutiques modernes dont nous disposons aujourd'hui (...) on arrive parfaitement à dissoudre les caillots et ça se voit très bien sur les examens", a précisé le Dr Philippe Siou. Pour le moment, Michel Polnareff, qui avait annulé deux dates après avoir enchaîné les représentations à travers la France ces derniers mois, ignore quand il pourra remonter sur scène. "On verra ça, il faudra faire d'autres visites de contrôle", a conclu son docteur.
Le 11 décembre, le Journal du dimanche avait publié une enquête accablante, affirmant que les annonces alarmantes sur l'état de santé de Michel Polnareff (dont le pronostic vital avait même été engagé au début de son hospitalisation) pourraient avoir servi à "légitimer l'annulation de deux concerts". Selon le journal, le producteur des spectacles de Michel Polnareff, la société Gilbert Coullier Productions, avait par ailleurs diligenté des vérifications qui l'avaient conduit à saisir des avocats. Les reproches faits au chanteur remonteraient au 1er décembre, lorsqu'il s'était "effondré sur la table" après avoir dîné dans un restaurant de la capitale française. Le lendemain, alors qu'il était "en pleine forme", il aurait alors décidé de "renoncer aux deux dernières dates de sa tournée", "lassé", écrivait le JDD. Aussitôt cette annonce faite, l'artiste se serait ensuite installé au bar de son palace pour commander plusieurs verres. Une note de 362 euros aurait même été éditée. C'est pour cette raison que les producteurs avaient dépêchés sur place un huissier qui aurait même été témoin de la scène.
Cette version rapportée par l'enquête du Journal du dimanche avait été fermement démentie par Michel Polnareff et son médecin. Après sa sortie de l'hôpital, dans la nuit du jeudi au vendredi, l'Amiral a d'ailleurs de nouveau rendu hommage à son équipe médicale sur Facebook. "Je pense sincèrement que le Dr. Siou, qui m'a sauvé la vie, ainsi que l'ensemble de son équipe de l'Hôpital américain de Paris, mérite des excuses publiques de ceux ou celles qui ont mis en doute son diagnostic, son intégrité et ses résultats", a-t-il déclaré.
La compagne de longue date du chanteur, Danyellah (mère de leur fils Louka), s'était quant à elle exprimée le 12 décembre pour donner des nouvelles de son conjoint, lorsqu'il était encore hospitalisé. "Il est choqué. Il a aussi le sentiment d'avoir déçu son public en annulant ses concerts. Je dors là-bas. Je suis à son chevet, et je lui tiens compagnie pour qu'il garde le moral, qui n'est d'ailleurs pas très bon. Il a réalisé qu'il a frôlé la mort. (...) Il va falloir du temps pour qu'il se remette."