Michèle Bernier a perdu ses parents relativement jeune. En 2005, la comédienne perdait son père, Georget Bernier, plus connu sous le nom du Professeur Choron. Sa mère Odile Vaudelle, s'est donnée la mort alors que sa fille n'avait que 28 ans. Un traumatisme difficile à oublier.
"Je voudrais toujours penser qu'elle ne voulait pas en fait... que c'est allé plus loin que ce qu'elle croyait. C'était peut-être un appel au secours qu'elle n'a pas mesuré... C'était une femme qui souffrait dans la dernière année de sa vie. Ils n'avaient plus de fric, plus rien. Tout était dur", avait déploré Michèle Bernier au micro de Karine Le Marchand dans Une ambition intime (M6), en décembre 2018.
Lorsque Michèle Bernier a accueilli ses enfants, Charlotte (33 ans) et Enzo (23 ans) - nés de sa relation avec Bruno Gaccio - et les jumeaux Zoé et Roméo, elle a ressenti le poids du suicide de sa mère. "Quand je suis devenue maman je me suis dit : 'Merde, je n'ai pas ma mère avec moi et j'aurais tellement aimé que mes enfants la connaissent. C'est pour ça qu'aujourd'hui je suis une grand-mère archiprésente", avait-elle appris lors de l'émission.
Trois ans auparavant, elle en disait un peu plus depuis le fauteuil de Marc-Olivier Fogiel. Elle expliquait qu'elle "regretterait" tout sa vie que ses enfants n'aient pas connu leur grand-mère. "Elle aurait été une grand-mère géniale (...) Je pense qu'elle ne voulait plus se battre. Je ne lui en veux pas, je respecte sa décision même si j'ai l'impression, depuis que je n'ai plus mes parents, de vivre avec des trucs en moins. Je pense à eux tout le temps, ils me manqueront toute ma vie", avait regretté Michèle Bernier.
Un geste qu'elle n'aurait pas pu prévenir. "Elle respectait l'amour qu'on avait l'une pour l'autre et elle ne voulait pas m'entraîner dans une sphère de malheur. Elle n'en parlait pas beaucoup même si ça n'allait pas", concluait-elle.