Michelle Obama et le jardinage, c'est décidément une grande histoire d'amour. La First Lady, qui lutte depuis plusieurs années contre l'obésité infantile, a franchi un pas de plus dans son combat en sortant un livre, American Grown - nommé dans la catégorie Meilleur livre audio aux Grammy Awards 2013 -, dans lequel elle raconte l'histoire du potager de la Maison Blanche. Quel lien entre l'obésité et un potager ? Depuis 2009, l'épouse de Barack Obama remue chaque année la terre de la Maison Blanche afin d'y faire naître un potager et sensibiliser les Américains à la "bonne bouffe". C'est donc cette histoire, accompagnée de quelques conseils et recettes de cuisine, que Michelle Obama raconte dans son livre qu'elle a enfin pu dédicacer ce mercredi 7 mai à Washington face à un public de 250 personnes. Son ouvrage est sorti il y a 11 mois, mais elle n'avait pas encore trouvé le temps d'organiser des séances de dédicace. La faute à la course à la présidence des États-Unis.
Pour parler fruits et légumes, tout y était : une petite nappe à carreaux délicatement disposée sur la table avec, posés dessus, des paniers remplis d'ingrédients frais et bien sûr une Michelle Obama habillée d'un haut floral pour l'occasion, particulièrement disponible et souriante. Et comme le révèle le Washington Post, Michelle Obama est une bonne commerçante puisqu'elle n'a pas hésité à lancer à l'assemblée : "Souvenez-vous, il ne reste plus que quelques jours avant la fête des mères.... J'en achèterais bien un pour ma mère... mais elle en a déjà 10." Précisons tout de même que les recettes de la vente du livre seront reversées à la fondation National Park.
Pendant que son épouse, devenue récemment une icône beauté, apposait sa signature sur des exemplaires de son livre, Barack Obama réalisait une rencontre des plus sérieuses à la Maison Blanche avec la présidente de la Corée du Sud Park Geun-hye. Cette dernière a fait le déplacement afin de célébrer le 60e anniversaire de l'alliance entre les États-Unis et la Corée du Sud mais aussi pour évoquer les tensions politiques avec la Corée du Nord. Pour sûr, Barack Obama aurait certainement préféré parler potimarron et asperge.
Sarah Rahimipour