Samedi 11 octobre à 20h45, France 2 diffusera une soirée spéciale consacrée à une icône de la chanson française : Mireille Mathieu. À l'occasion de cet événement célébrant ses 50 années de carrière, la Demoiselle d'Avignon a accepté de se confier à nos confrères de Télé Star. Elle est évidemment revenue sur ce prime time exceptionnel mais a aussi abordé le conflit qui l'avait opposée il y a deux ans au Petit Journal de Yann Barthès.
Concernant ce rendez-vous musical intitulé C'est votre vie, la chanteuse a d'abord confié : "Je suis heureuse de ce prime présenté par Stéphane Bern, que je connais depuis longtemps. Il paraît que je vais être surprise !" Et d'ajouter sur les raisons de sa rareté sur nos petits écrans : "Je suis en procès avec l'INA, qui a utilisé des images sans mon autorisation, et je suis tout le temps à l'étranger."
Puis, pour revenir sur le conflit qui l'avait opposée au Petit Journal à propos des Pussy Riot - en 2012, elle avait attaqué le rendez-vous satirique en diffamation avant d'être déboutée -, l'icône a finalement réagi. "Il ne faut pas déformer mes propos, lâche-t-elle. Leur montage, par exemple, dans lequel je m'exprimais sur les Pussy Riot, était mensonger. Et ça m'a blessée. Je n'ai pas critiqué le combat de ces femmes, mais l'endroit dans lequel elles s'étaient dénudées [une église, NDLR]."
Rappel des faits : le 4 septembre 2012, Yann Barthès avait ironiquement présenté Mireille Mathieu (67 ans) comme "un soutien de choix" des Pussy Riot, dont trois membres ont été condamnées à deux ans de camp de travail pour avoir chanté une "prière punk" contre le président russe Vladimir Poutine. Il était fait référence aux déclarations de la chanteuse française, véritable star en Russie, qui jugeait ces "jeunes filles un peu inconscientes" et qualifiait de "sacrilège" le fait qu'elles aient choisi une église pour protester. Le tribunal avait finalement débouté l'artiste en février dernier, indiquant qu'elle avait "extrapolé et interprété" les passages incriminés.
Une interview à découvrir en intégralité dans le Télé Star n°1894.