Il ne reste que quelques semaines de règne à Diane Leyre avant de transmettre son titre de Miss France, couronne et écharpe comprises. Le samedi 17 décembre prochain, 30 candidates défileront et s'exprimeront sur la scène de la salle de spectacle M.A.CH 36 située dans la ville de Déols, au nord de Châteauroux, en région Centre-Val de Loire pour tenter de convaincre le jury et les téléspectateurs de devenir Miss France 2023. Un concours que regarderont sûrement les anciennes lauréates avec beaucoup de bienveillance et d'émotion, contrairement à l'ambiance qui règne apparemment dans les coulisses.
Sonia Rolland, Miss France 2000, en sait quelque chose. A seulement 18 ans, la jeune femme était élue par le public après une intense préparation dans les strass, les paillettes... et les chamailleries ! Si du temps où Sylvie Tellier était encore directrice de comité, l'entente était au beau fixe entre les candidates, ce n'était pas le cas l'année de l'élection de Sonia Rolland. La star de Tropiques criminels qui passe derrière la caméra à Angoulême. Celle qui fut Miss Bourgogne désire mettre en images l'année particulière qu'elle a traversée et les coulisses : "C'est un univers qui ressemble à la société" a-t-elle confié à Charente Libre.
Si en règle générale, la meilleure gagne, la plus manipulatrice et calculatrice peut aussi tirer son épingle du jeu. Sonia Rolland est catégorique : les coulisses de Miss France, "on ne [les] connaît pas vraiment." Plusieurs clans se forment au sein des candidates : celui "des favorites, des pestes, des super sympas trop altruistes, des rebelles qui se demandent ce qu'elles foutent là" et dont Sonia Rolland estime avoir fait partie. Sa beauté, son élégance, sa classe et son attitude auront finalement fait pencher la balance, n'en déplaise aux autres concurrentes prêtes à tout pour la gagne.
Le titre de Miss France 2000 officiellement obtenu, Sonia Rolland a déchanté. En cause ? Les critiques ignobles dont elle a fait l'objet et que sa propre maman redoutait plus que tout : "Après l'élection, j'ai reçu 2700 lettres d'insultes et menaces de mort." Si elle ne cautionne pas les auteurs de ces propos, Sonia Rolland regrette le traitement qui leur était infligé à l'époque : "Les choses étaient finalement plus simples et plus claires. On se moquait des racistes. Ce n'est plus le cas aujourd'hui." Regrettable.