Énième rebondissement dans la mort d'Isabelle Caro. Alors que Christian Caro, père de la jeune femme anorexique, décédée des suites de sa maladie le 17 novembre, portait plainte contre l'hôpital Bichat pour homicide involontaire, l'établissement maintient aujourd'hui ne pas être responsable.
Hier, jeudi 20 janvier, l'hôpital parisien, contacté par le quotidien gratuit Métro, a soutenu avoir pris "toutes les mesures nécessaires" pour sauver Isabelle Caro. Le porte-parole de l'établissement dans lequel Isabelle Caro avait été admise le 16 novembre, assure que cette dernière était en grand danger de mort lors de son arrivée. Elle était en état de choc et de déshydratation sévère, comme le relate LeMatin.ch.
Des réponses faites par l'hôpital suite à la plainte déposée par le père du mannequin anorexique français auprès du procureur de la République. Très en colère, Christian Caro nie aussi que sa fille ne souhaitait plus vivre. Il confiait récemment : "Elle est morte parce qu'ils l'ont débranchée. Deux médecins nous ont pris à part avec ma femme et nous ont dit : 'Vous savez de toute façon votre fille n'avait pas envie de vivre'. Ils l'ont abrégée !" Dans une interview choc, Christian Caro, le père d'Isabelle Caro - il considérait Isabelle, qui n'avait pas été reconnue par son père biologique, comme sa propre fille - annonçait que son épouse et mère d'Isabelle s'était suicidée, engloutie par les remords et la peine.
A 28 ans, Isabelle Caro était devenue célèbre après sa participation à la campagne publicitaire choc No-l-ita. Elle avait marqué les esprits en dévoilant son corps décharné sous l'objectif du photographe Oliviero Toscani (virulent à son propos). C'est dans la plus grande discrétion et la plus grande pudeur qu'elle a été inhumée dans le Gard après avoir reçu un dernier hommage dans l'église Saint-Joseph-des-Epinettes dans le 17e arrondissement de Paris. Jusqu'au bout, elle aura lutté pour aider ceux et celles qui étaient victimes comme elle d'anorexie.
Chloé Breen