Mort de Filip Nikolic - Sa compagne Valérie Bourdin se confie : "Je l'aimais. J'avais confiance en lui..."

La douleur consécutive au décès brutal de Filip Nikolic est toujours aussi vive. L'ancien leader du boys band 2Be3 nous a quittés le 16 septembre dernier, à 35 ans, des suites d'un arrêt cardiaque probablement dû à une surdose médicamenteuse. Si les esprits commencent seulement à se faire à la situation, le sentiment d'injustice demeure.

Six mois plus tard, le magazine Paris Match est allé à la rencontre de Valérie Bourdin, sa compagne et mère de leur petite Sasha, 5 ans, que nous avions aperçue anéantie lors des obsèques, et qui n'arrivait pas à réaliser la perte de l'homme qu'elle aimait. Cette dernière sort le livre Filip, pour la vie, aux éditions du Rocher, dans lequel elle raconte le parcours de son bien-aimé, au destin fulgurant brisé trop tôt.

Sereine, celle qui explique garder sa joie de vivre non sans anti-dépresseurs, sait que la publication de son ouvrage va lui attirer de nombreuses critiques. Mais peu importe, cette femme forte, également maman d'une grande fille de 16 ans prénommée Tanelle, a déclaré : "Quand un éditeur m'a soumis l'idée d'un livre, j'ai pensé que ce serait l'occasion de décrire le Filip que j'ai connu. Loin de l'image lisse qu'il a pu donner."

On y apprend comment l'acteur a renoncé à un projet hollywoodien au nom de son amour pour Valérie et Tanelle, alors qu'il était âgé de 24 ans et qu'un grand producteur lui demandait de rester célibataire ou d'être en couple avec une star pour réussir. "On n'était ensemble que depuis un an, il aurait pu me quitter. Mais il a préféré boucler ses valises. Le rôle a échu à Antonio Banderas."

Honnête, elle n'a pas souhaité brosser un portrait idyllique de Filip, n'hésitant pas à souligner ses défauts tels que sa mauvaise foi, sa jalousie excessive, ou son besoin incessant d'être le centre des attentions. "J'ai oublié de mentionner qu'il était mauvais perdant, au point de tricher pour gagner", a-t-elle ajouté.

Concernant sa rupture avec lui, qui remontait à quelques mois avant sa mort, elle a "opté pour la décence" pour ne blesser personne, évoquant juste certains comportements extrêmes de la star, issus de sa dépendance à l'alcool. "Je ne suis partie que pour épargner les enfants (...) Sauver la cellule familiale était ma priorité. Je l'aimais. J'avais confiance en lui. Jusqu'au bout, j'ai cru en ses capacités à rebondir", a-t-elle expliqué, en réaffirmant son attachement profond pour lui.

A propos de son décès brutal (et les rumeurs qui ont l'entouré), elle a révélé : "Dire que le show-biz l'a tué relève du cliché. Le mal-être de Filip remonte à la prime enfance. Il a toujours refusé de s'en ouvrir à quiconque. Pas même à un psy. Il est mort parce que son coeur a cédé, fragilisé par les abus... D'ailleurs il était devenu épileptique."

Pour conclure, Valérie, femme de la vie du défunt artiste, mène avec courage son quotidien de maman et perpétue avec amour une image positive de lui, pleine de jolis souvenirs. "Filip a enchanté nos vies. Je ne saurai jamais pourquoi il n'a pas réussi à vaincre son addiction. Il est parti avec son secret. J'espère qu'il repose en paix."