Lors d'un entretien avec Le Monde, Nabilla a fait de touchantes confidences à propos de son père Khoutir. Désormais réconciliée avec lui, elle ne lui a pourtant pas adressé la parole pendant près de dix ans, entre ses 13 et 23 ans. Un véritable traumatisme pour la jeune femme qui révèle avoir été marquée par le côté très autoritaire et très colérique de ce père tant adoré. Selon elle, sa malheureuse célèbre dispute avec son mari Thomas Vergara arrivée un soir de novembre 2014 était en partie liée à son enfance marquée par l'impulsivité et la violence.
Mon père était sanguin, caractériel
Obligée de suivre des soins psychologiques à la suite de cette altercation avec Thomas au cours de laquelle elle l'avait poignardé au thorax, elle explique : "J'ai compris quel était mon problème. Maintenant j'arrive à me canaliser. Mon père était sanguin, caractériel. Il ne nous frappait pas mais cassait des trucs quand il devait répéter les choses ; tu faisais du bruit en mangeant ta soupe, il la jetait par la fenêtre. Il nous faisait peur, mais il était droit. Gérer sa colère, c'est un des trucs les plus durs".
Condamnée à six mois de prison (exécutés en travaux d'intérêt général) et un mois en détention provisoire à Versailles, la jeune femme se dit désormais plus apaisée et semble vivre une idylle plus sereine avec son époux. Parents de Milann, ils se sont d'ailleurs offert une cérémonie de mariage grandiose au château de Chantilly le 6 juillet dernier. Interrogée par Gala, elle avait d'ailleurs confié ce qui l'avait le plus émue durant la soirée : le moment où son père a débarqué, lui qui ne voulait pas venir à ce mariage très médiatisé. Un magnifique cadeau pour Nabilla qui a pensé jusqu'à la dernière minute que son papa ne viendrait pas.
"J'ai eu peur qu'il ne vienne pas. C'est une relation très spéciale, lui et moi, ça restera toujours un sujet sensible. Mon père n'aime pas la télé, les médias, l'exposition. Ce n'est pas son monde. Il est musulman et introverti" confiait-elle aux journalistes du magazine Gala.