"Je me suis dit : 'J'espère qu'elle douée.' Et elle l'est." On imagine Nathalie Baye le sourire aux lèvres, au moment de parler de sa fille Laura Smet, fruit de ses amours avec Johnny Hallyday. De passage à Athènes où elle participait au 15e Festival du film francophone aux côtés de Jalil Lespert, l'actrice s'est confiée avec naturel au magazine Gala.
Discrète dans la vie de tous les jours, toujours sincère mais tout en retenue lorsqu'il s'agit d'évoquer ses proches, Nathalie Baye cultive une élégance et une justesse certaines dans les médias. Elle dit être "quelqu'un d'assez courageux", qui "n'a pas peur d'affronter les choses difficiles". Des années après avoir partagé la vie du taulier dont elle est aujourd'hui très proche (on l'a vue il y a peu poser avec Johnny et Laeticia), Nathalie Baye respire la joie de vivre – la preuve avec ce sourire légendaire qui ne l'a jamais quittée – et affiche son amour inconditionnel pour sa fille que l'on a récemment vue dans Yves Saint Laurent aux côtés de Pierre Niney. "Si elle avait eu envie d'être puéricultrice ou n'importe quoi, ça m'allait aussi", assure la maman poule qui qualifie sa fille de "très joyeuse, très drôle et tolérante". Il y a quelques années, elle avait toutefois tenté d'imposer la danse à Laura, "mais c'était une catastrophe." Pleine d'admiration pour sa progéniture, elle surenchérit : "J'aime beaucoup la voir se préparer pour un travail, j'aime la passion, l'investissement qu'elle y met."
Celle qui dit n'avoir "jamais refusé une histoire pour un film" croque la vie à pleines dents, jusqu'à "faire de la résistance" à "cette mode du jeunisme absolu", conséquence directe du temps qui passe que vivent mal les plus âgés. Mère courage, femme accomplie, l'actrice – qui révèle avoir souffert à l'école, notamment à cause de sa dyslexie – pointe pourtant ses faiblesses : "Je ne suis pas si forte qu'on le croit. Je peux m'écrouler, douter, paniquer, comme tout le monde." Une normalité qui fait pourtant d'elle l'une des comédiennes les plus appréciées du cinéma français, à l'intérieur de nos frontières, comme en dehors...
Interview à retrouver en intégralité dans le magazine Gala, en kiosques dès le 9 avril.