Nathalie Baye lors de la présentation à la Cinémathèque française de la version restaurée de Tess, le 26 novembre 2012© BestImage
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A la fois douloureux et sublime, le long métrage Tess de Roman Polanski a un écho particulier dans la vie du cinéaste. Avec fierté et émotion, il voit son film revenir sur les écrans, d'abord sur ceux du Festival de Cannes où il a été présenté avec son héroïne, la fascinante Nastassja Kinski, puis dans les cinémas de France à partir du 5 décembre, dans une version restaurée. Ce n'est donc pas un hasard si la Cinémathèque française, qui propose le cycle "Toute la mémoire du monde", a dévoilé cette oeuvre le 27 novembre.
Nathalie Baye a fait partie du public cinéphile de la projection du film, en présence du cinéaste Roman Polanski. L'actrice française se rappelle lui avoir remis en 2011 le César du meilleur réalisateur pour The Ghost Writer et est donc très enthousiaste à l'idée d'applaudir une nouvelle fois son chef-d'oeuvre, Tess. Henry Chapier, Serge Toubiana (directeur général de la cinémathèque), Robert Hossein et sa femme Candice Patou, font également partie des heureux invités.
Pourtant, ce long métrage est marqué par la tristesse. Tout d'abord, cette adaptation au cinéma du roman de Thomas Hardy de 1891 débute par une dédicace : "A Sharon." Sharon Tate, épouse du réalisateur, lui avait laissé le livre sur sa table de chevet. Elle sera assassinée en 1969. Dix ans plus tard, Tess sort sur les écrans et il tient à lui rendre hommage par ces mots.
Le tournage de Tess a également été marqué par les accusations de Roman Polanski pour crime sexuel aux États-Unis en 1977, une affaire qui a refait surface en 2009 après son arrestation à Zurich. A la fin des années 1970, menacé d'extradition en Grande-Bretagne et bien que le récit se déroule en Angleterre, il a dû tourner en France, notamment en Normandie et en Bretagne. Le résultat n'est en rien altéré par ces impératifs puisqu'il récolte au final trois Oscars (photographie, direction artistique et costumes) et trois César (film, réalisateur et photographie). Fort d'une carrière riche, le cinéaste franco-polonais prépare La Vénus à la fourrure avec sa femme Emmanuelle Seigner, puis il s'attaquera à l'affaire Dreyfus.
"Tess", de nouveau en salles en version restaurée le 5 décembre
Nathalie Baye a fait partie du public cinéphile de la projection du film, en présence du cinéaste Roman Polanski. L'actrice française se rappelle lui avoir remis en 2011 le César du meilleur réalisateur pour The Ghost Writer et est donc très enthousiaste à l'idée d'applaudir une nouvelle fois son chef-d'oeuvre, Tess. Henry Chapier, Serge Toubiana (directeur général de la cinémathèque), Robert Hossein et sa femme Candice Patou, font également partie des heureux invités.
Pourtant, ce long métrage est marqué par la tristesse. Tout d'abord, cette adaptation au cinéma du roman de Thomas Hardy de 1891 débute par une dédicace : "A Sharon." Sharon Tate, épouse du réalisateur, lui avait laissé le livre sur sa table de chevet. Elle sera assassinée en 1969. Dix ans plus tard, Tess sort sur les écrans et il tient à lui rendre hommage par ces mots.
Le tournage de Tess a également été marqué par les accusations de Roman Polanski pour crime sexuel aux États-Unis en 1977, une affaire qui a refait surface en 2009 après son arrestation à Zurich. A la fin des années 1970, menacé d'extradition en Grande-Bretagne et bien que le récit se déroule en Angleterre, il a dû tourner en France, notamment en Normandie et en Bretagne. Le résultat n'est en rien altéré par ces impératifs puisqu'il récolte au final trois Oscars (photographie, direction artistique et costumes) et trois César (film, réalisateur et photographie). Fort d'une carrière riche, le cinéaste franco-polonais prépare La Vénus à la fourrure avec sa femme Emmanuelle Seigner, puis il s'attaquera à l'affaire Dreyfus.
"Tess", de nouveau en salles en version restaurée le 5 décembre