Si, contrairement aux apparences, elle n'a pas toujours eu la recette de la potion magique de la provoc', le fait est que, de toute évidence, Nicki Minaj est définitivement tombée dans la marmite bouillante du scandale. Après avoir choqué le monde dans Anaconda, où elle affiche plus lascivement que jamais son fessier ultra-rebondi dans des poses à la limite du vulgaire et en micro-string, la plantureuse brune vient de refaire parler d'elle. Cette fois-ci, la polémique émane d'un domaine que l'on n'attendait pas de la part de la diva hip-hop.
Depuis la diffusion de son dernier clip, une lyric video illustrant les paroles de Only - son nouveau titre, auquel participe également un trio de choc formé par Lil'Wayne, Drake et Chris Brown - qui a été mise en ligne le 7 novembre, la chanteuse de 31 est en effet accusé de faire l'apologie du nazisme. La rappeuse américaine est effectivement sous le feu de nombreuses critiques puisque, dans ce clip réalisé en dessins graphiques noir et blanc par Jeff Osborne, elle se mue en dictatrice aux courbes toujours voluptueuses mais qui se trouve aussi à la tête d'une armée de milliers de soldats, armés de tanks et de fusils, revêtant tous le bassard YM en référence à Young Money, le label de la chanteuse.
La seule couleur qui y paraît est le rouge, réparti sur d'immenses bannières recouvrant d'imposants bâtiments sombres - autant dire des images et références qui rappellent a priori sans équivoque le régime nazi. A tel point que le clip a suscité le malaise (même du côté des fans irréductibles de la diva) et a été plutôt mal reçu et perçu - sans évoquer les paroles, vulgaires à souhait et quelque peu réductrices quant à la condition de la femme (mais bon, du grand Nicki Minaj, en somme).
Face au tollé provoqué, Nicki Minaj n'a pas tardé cependant à vouloir calmer le jeu et s'est exprimée sur Twitter : "L'artiste qui a fait la lyric video pour Only a été influencée par un dessin animé diffusé sur la chaîne Cartoon Network appelé Metapocalypse et Sin City. Le producteur et le superviseur du projet (un de mes meilleurs amis, vidéographe, A. Loucas) s'avèrent être tous les deux Juifs, a-t-elle expliqué avant de présenter ses excuses. Je n'ai pas eu l'idée du concept, mais je suis vraiment désolée et je prends toute la responsabilité si cela a offensé des gens. Je n'ai jamais cautionné le nazisme dans mon art." Faute avouée, à moitié pardonnée ?