Dimanche 20 novembre était depuis plusieurs mois une date entourée au marqueur rouge sur l'agenda de Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République, candidat pour représenter la droite et le parti Les Républicains, est arrivé à l'heure de vérité, celui où ses partisans et les autres citoyens sont appelés à voter pour désigner le candidat de la droite à l'élection présidentielle de 2017.
Si on imagine qu'il est un candidat quelque peu stressé et impatient à l'intérieur, Nicolas Sarkozy n'a rien laissé transparaître dimanche matin aux alentours de 11h40, au moment d'aller voter dans le 16e arrondissement de Paris dans un bureau bondé de la rue Michel-Ange. Tout sourire, le candidat républicain a pu compter sur le soutien indéfectible de Carla Bruni-Sarkozy et a voté - sans avoir à faire la queue, alors que, comme dans beaucoup de bureaux, le temps d'attente était rédhibitoire (Karine Le Marchand, qui avait reçu le mois dernier l'homme politique dans son émission Une ambition intime, a d'ailleurs manifesté son mécontentement sur Twitter). Carte d'identité dans la main et bien en évidence, la chanteuse n'a pas manqué le rendez-vous, apportant évidemment son soutien au père de sa fille Giulia. La petite dernière n'était pas de la partie pour cette sortie dominicale à haute tension, devant caméras et objectifs. En revanche, Claude Goasguen, député LR, était présent aux côtés de Nicolas Sarkozy.
Le premier tour de la primaire de la droite et du centre se tient ce dimanche, dans plus de 10 000 bureaux de vote, et voit notamment Nicolas Sarkozy opposé à Alain Juppé et François Fillon, les deux autres favoris. "Tout est très bien organisé. On a eu une campagne du premier tour intéressante, sans incident, qui a donné une image digne de la vie politique", a déclaré Nicolas Sarkozy à la presse, juste après son vote. "Je vais aller courir puis attendre tranquillement les résultats", a-t-il ajouté.
Déjà la veille, Nicolas Sarkozy tentait d'extérioriser toute la pression de ces primaires indécises. C'est en supporter du PSG qu'il a retrouvé les travées du Parc des Princes samedi en fin d'après-midi, afin de voir le club de la capitale battre Nantes 2 à 0. L'ancien président était accompagné de ses fils Louis et Pierre Sarkozy, lesquels avaient amené au stade leur neveu Solal (6 ans).