Dimanche 9 octobre, dans l'émission Une ambition intime, après avoir évoqué son coup de foudre pour son épouse Carla Bruni-Sarkozy, Nicolas Sarkozy a parlé de son rapport avec ses enfants et de leur difficulté à faire face à sa notoriété.
Maire de Neuilly à 28 ans, président de la République à 52 ans, Nicolas Sarkozy a, en dépit de ses lourdes responsabilités, toujours été proche de ses enfants – Pierre (31 ans) et Jean (30 ans), nés de son union avec Marie-Dominique Culioli, Louis (19 ans), issu de sa relation Cécilia Attias, et Giulia (4 ans) dont la maman est sa dernière épouse, Carla – et s'est investi dans leur vie.
Son fils aîné Pierre témoigne : "Il a toujours été très présent malgré son travail, il était là pour corriger les devoirs. Il a pris à coeur de ne pas reproduire les manquements qu'il a eus durant son enfance (...) L'absence de son papa lui a peut-être donné le sentiment d'avoir eu moins." Élevé dès l'âge de 3 ans par sa mère et son grand-père, Nicolas Sarkozy a manqué d'un père. "J'étais plutôt soulagé qu'il ne soit pas là. Il était un peu brusque et peut-être pas adapté à des petits enfants. Il n'avait peut-être pas beaucoup de patience. Je ne peux pas dire que j'ai souffert de ça ou que j'ai manqué d'un père", confie de son côté le président du parti Les Républicains.
Être le fils de Nicolas Sarkozy n'est pas une mince affaire, surtout lorsque l'on est enfant. "Quand on était petit, notre père était déjà maire de Neuilly. Il pouvait y avoir des moqueries ou des attaques à l'école. Évidemment, on peut critiquer l'action politique tant que l'on veut mais je trouve ça nul de s'attaquer au physique des gens et de les résumer à ça. C'est quelque chose de minable. J'aurais pu me battre pour ça", déclare Pierre, la larme à l'oeil. Des images qui ont bouleversé Nicolas Sarkozy : "Le pauvre... Il ne me l'avait pas dit. (...) Je sais que mes proches souffrent de ça mais c'est un peu l'école de la vie."
Devenu père pour la quatrième fois à plus de 50 ans avec l'arrivée de la petite Giulia, Nicolas Sarkozy admet que la paternité est plus simple à son âge : "On est un meilleur père à 50 ans. On est plus attentif, plus doux, on a moins à prouver." Et quand Karine Le Marchand lui demande ce que cela lui fait d'être papa d'une petite fille après avoir eu trois fils, Nicolas Sarkozy répond avec humour : "J'ai mal aux genoux parce que je me mets à genoux en permanence." "Maintenant, ma fille est plus jeune que mon petit-fils. Il m'appelle papy, c'est horrible. Parce que moi, je ne suis pas papy dans ma tête", continue-t-il. Des confidences suivies par plus de 3,1 millions de téléspectateurs.